Le 29 décembre, l’Organisation mondiale de la Santé a déclaré la fin
de la transmission d’Ebola en Guinée. Cette nouvelle intervient près de
deux ans après le début de l’épidémie qui a touché plusieurs pays
d’Afrique de l’Ouest… et quelques semaines après que l’OMS ait essuyé de
sévères critiques quant à sa gestion de l’épidémie.
Quarante-deux
jours (soit deux fois la période d’incubation maximale de 21 jours) se
sont écoulés depuis que le dernier cas confirmé a donné un deuxième test
négatif.
La chaîne de transmission d’origine a débuté à Guéckédou (Guinée) fin décembre 2013, il y a deux ans.
Elle a entraîné une flambée épidémique qui s’est propagée au Libéria et en Sierra Leone, deux pays voisins, puis dans sept autres pays, par voie terrestre ou aérienne. Avec la fin de la transmission en Guinée, ce sont désormais les 3 pays affectés (Guinée, Libéria et Sierra Léone) qui semblent libérés d’Ebola. En plus de la chaîne de transmission d’origine, 10 nouvelles petites flambées de maladie à virus Ebola, ou "résurgences", sont survenues entre mars et novembre 2015. Elles semblent dues à la résurgence d’un virus persistant parmi les survivants. Chez certains hommes survivants, le virus reste présent dans le liquide séminal pendant 9 à 12 mois après rétablissement du sujet et disparition du virus du système sanguin. Ce qui veut dire que de possibles résurgences pourraient intervenir en 2016.
L’OMS déclarent travailler avec ses partenaires et les Gouvernements du Libéria, de la Sierra Leone et de la Guinée "pour que les survivants aient accès aux soins médicaux et psychosociaux, au dépistage du virus persistant et à des services de conseil et d’éducation afin de les aider à réintégrer la vie familiale et communautaire, de réduire la stigmatisation et de diminuer le risque de transmission du virus Ebola".
D’autres critiques avec des pistes de réformes avaient été avancées fin novembre par 19 experts indépendants de la Harvard Global Health Institute (HGHI) et la London School of Hygiene & Tropical Medicine. Leur analyse avait fait l’objet d’une publication dans la revue médicale The Lancet.
Suite à ces critiques, l'Organisation mondiale de la Santé a annoncé avoir engagé une réforme majeure afin de mieux répondre aux épidémies et aux urgences humanitaires.
Fin de l’épidémie dans 3 trois pays d’Afrique de l’Ouest
Quarante-deux
jours (soit deux fois la période d’incubation maximale de 21 jours) se
sont écoulés depuis que le dernier cas confirmé a donné un deuxième test
négatif.La chaîne de transmission d’origine a débuté à Guéckédou (Guinée) fin décembre 2013, il y a deux ans.
Elle a entraîné une flambée épidémique qui s’est propagée au Libéria et en Sierra Leone, deux pays voisins, puis dans sept autres pays, par voie terrestre ou aérienne. Avec la fin de la transmission en Guinée, ce sont désormais les 3 pays affectés (Guinée, Libéria et Sierra Léone) qui semblent libérés d’Ebola. En plus de la chaîne de transmission d’origine, 10 nouvelles petites flambées de maladie à virus Ebola, ou "résurgences", sont survenues entre mars et novembre 2015. Elles semblent dues à la résurgence d’un virus persistant parmi les survivants. Chez certains hommes survivants, le virus reste présent dans le liquide séminal pendant 9 à 12 mois après rétablissement du sujet et disparition du virus du système sanguin. Ce qui veut dire que de possibles résurgences pourraient intervenir en 2016.
Période de surveillance renforcée
Selon l’OMS, "La Guinée entre maintenant dans une période de surveillance renforcée de 90 jours afin de pouvoir identifier rapidement tout cas nouveau et empêcher ainsi la propagation du virus".L’OMS déclarent travailler avec ses partenaires et les Gouvernements du Libéria, de la Sierra Leone et de la Guinée "pour que les survivants aient accès aux soins médicaux et psychosociaux, au dépistage du virus persistant et à des services de conseil et d’éducation afin de les aider à réintégrer la vie familiale et communautaire, de réduire la stigmatisation et de diminuer le risque de transmission du virus Ebola".
Sévèrement critiquée, l’OMS s annonce une réforme majeure
Début novembre, un rapport d’experts indépendants mandatés par l’ONU avait sévèrement critiqué la gestion de l'épidémie d'Ebola qui a fait plus de 11 000 morts en Afrique de l'Ouest. Ce rapport avait notamment mis à jour les carences de l'institution basée à Genève : réaction tardive, messages rassurants annonçant trop précocement que l’épidémie était maitrisée… Les experts demandaient à l’institution de revoir son organisation de fond en comble et de créer un fonds d’urgence de 100 millions de dollars destiné à faire face à de futures épidémies.D’autres critiques avec des pistes de réformes avaient été avancées fin novembre par 19 experts indépendants de la Harvard Global Health Institute (HGHI) et la London School of Hygiene & Tropical Medicine. Leur analyse avait fait l’objet d’une publication dans la revue médicale The Lancet.
Suite à ces critiques, l'Organisation mondiale de la Santé a annoncé avoir engagé une réforme majeure afin de mieux répondre aux épidémies et aux urgences humanitaires.
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