Une pile pour faire face aux défaillances cardiaques.
60 000 Français sont équipés chaque année d’un pacemaker, ce petit
boîtier qui fait battre le cœur lorsqu’il est affaibli. Comment ce
stimulateur est-il installé.
Comment vit-on le quotidien avec ce corps étranger en soi ? Les réponses dans ce dossier.
Comment vit-on le quotidien avec ce corps étranger en soi ? Les réponses dans ce dossier.
Le cœur est divisé en quatre cavités : deux oreillettes
et deux ventricules. La partie droite reçoit le sang veineux, pauvre en
oxygène, et la partie gauche, le sang artériel, riche en oxygène. Le
sang veineux arrive dans l’oreillette droite, passe dans le ventricule
droit pour être envoyé dans les poumons où il va se remplir d’oxygène.
Puis il revient au cœur
mais du côté gauche, d’abord dans l’oreillette, puis dans le ventricule
pour être propulsé dans tout le corps. Et le circuit recommence.
Impulsions.
Le muscle du cœur - le myocarde - a besoin de messages électriques,
délivrés sous forme d’impulsions nerveuses. C’est ce qui permet au cœur
de jouer son rôle de pompe.
Générateur d’électricité. La particularité du cœur, c’est qu’il possède son propre générateur d’électricité. Un générateur qui marche grâce à un réseau de cellules nerveuses qu’on appelle le nœud sinusal. Il se situe en haut de l’oreillette droite. Grâce à différentes ramifications, le message électrique va progresser dans les oreillettes, puis dans les ventricules, pour que les différentes cavités du cœur se contractent, à un rythme de 60 à 100 battements par minute au repos.
Générateur d’électricité. La particularité du cœur, c’est qu’il possède son propre générateur d’électricité. Un générateur qui marche grâce à un réseau de cellules nerveuses qu’on appelle le nœud sinusal. Il se situe en haut de l’oreillette droite. Grâce à différentes ramifications, le message électrique va progresser dans les oreillettes, puis dans les ventricules, pour que les différentes cavités du cœur se contractent, à un rythme de 60 à 100 battements par minute au repos.
Panne de courant. Avec l’âge, ou après un accident cardiaque, le système électrique peut se dérégler. Le courant passe mal et le cœur se contracte moins vite, il peut même s’arrêter pendant plusieurs secondes. Pendant ces pauses cardiaques, le cerveau et les organes sont mal irrigués ce qui peut entraîner des vertiges, une perte de connaissance, et parfois la mort subite.
Pour éviter ces accidents, il faut implanter un stimulateur
cardiaque, le fameux pacemaker. Il va compenser cette défaillance en
envoyant au cœur, des impulsions électriques. Chaque année, en France,
60 000 personnes reçoivent un pacemaker.
Contrôles. Le pacemaker doit être contrôlé au moins
deux fois par an par un cardiologue. Si nécessaire, il est possible de
régler l’appareil de l’extérieur.
Précautions.
Quand on est porteur d’un pacemaker, il faut prendre certaines
précautions : éviter de mettre son téléphone portable prés du
stimulateur ou passer dans un portique d’aéroport ou une machine
qui dégage de puissants champs électromagnétiques et peuvent dérégler
l’appareil. Dans ces cas-là, il faut montrer sa carte qui atteste qu’on
porte un stimulateur.
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