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22 août 2015

Nouvelles en bref

* Alzheimer : 9 facteurs de risque viennent d'être identifiés 

Intervenir sur l’hygiène de vie et sur la santé psychologique des personnes à risque pourrait aider à freiner l’avancée de la maladie.
Près de 900 000 personnes souffrent de la maladie d’Alzheimer aujourd’hui en France, d’après les estimations de l’Institut national de la santé (Inserm). En 2020, ce chiffre devrait atteindre 1,3 million compte tenu de l’augmentation de l’espérance de vie. Mais cette tendance pourrait peut-être s’inverser au vu des résultats d’une étude menée par des chercheurs de l’université de Californie, aux Etats-Unis, et publiée par la revue Journal of neurology neurosurgery & psychiatry.
En effet, l’équipe estime que les deux-tiers des cas d’Alzheimer sont liés à neufs facteurs de risques qui peuvent être évités, rapporte le site du magazine Time. En cause : l’obésité, le rétrécissement de l’artère carotide, un niveau d’éducation faible, la dépression, l’hypertension artérielle, la fragilité générale, le tabac, des niveaux élevés d’homocystéine (un acide aminé) et le diabète de type 2. Certains médicaments, hormones et vitamines auraient également une influence sur la pression artérielle et peuvent ainsi diminuer les risques.

Aider les professionnels de santé

La maladie d’Alzheimer est caractérisée par des troubles de la mémoire à court terme, des fonctions d’exécution et de l’orientation. Les neurones dégénèrent lentement jusqu’à priver les malades de leurs facultés cognitives et de leur autonomie.
Les scientifiques ont analysé les résultats d’environ 300 études concernant la maladie d’Alzheimer dans le monde pour identifier ces facteurs de risque. Même si leurs travaux sont basés uniquement sur de l’observation, ils espèrent pourvoir aider les professionnels de santé qui souhaitent traiter les patients ou populations à risque.

 * 5 astuces pour booster ses orgasmes



Il suffit parfois d’un petit coup de pouce pour se détendre au bon moment et laisser le plaisir prendre le dessus.
Que vous atteignez votre but à chaque fois, ou que vous soyez un peu plus lente, découvrez quelques secrets qui pourront vous aider à rendre vos parties de jambes en l’air encore plus intenses.

Les partenaires de longue date

Faire l’amour avec la personne qui partage sa vie depuis un moment facilite nettement l’accès au plaisir et à l’orgasme par rapport aux aventures d’un soir. Les nouvelles rencontres peuvent être très excitantes, mais vous serez plus à l’aise avec un partenaire que vous connaissez bien, explique le site américain Health.

Muscler son périnée

Dans une étude publiée par la revue The Journal of Sexual Medicine, des chercheurs ont proposé à un groupe de volontaire de pratiquer 22 mouvements de yoga plusieurs fois par semaine pendant trois mois. A la fin du test, les participantes ont affirmé avoir ressenti plus de désir, plus d’excitation et une plus grande facilité à atteindre l’orgasme.

Un peu de bruit

Pas besoin de réveiller les voisins tous les soirs, mais ne pas avoir peur de se laisser aller à quelques gémissements peut aider à se sentir plus proche de son partenaire et à augmenter le niveau d’excitation.

Piéger le cerveau

Pour les femmes, le sexe commence dans la tête. C’est pour cette raison qu’on peut parfois se trouver face à des blocages pendant les rapports sexuels qui empêchent d’atteindre l’orgasme. Pour aider votre cerveau, essayez de n’associer que le sexe et le sommeil à votre chambre à coucher et de limiter d’autres activités pour maintenir la charge érotique de la pièce intacte.

Simuler un peu (mais pas trop)

Si vous avez déjà été tentée de faire semblant d’avoir un orgasme, ce n’est pas uniquement pour faire plaisir à votre chéri/e, d’après certaines études. Simuler n’est pas honnête, mais exagérer un peu ses réactions pendant l’acte en cambrant le dos et en augmentant sa respiration peut l’encourager à atteindre l’orgasme pour de bon.

* Obésité : nouvel éclairage génétique sur ses origines

Obésité : nouvel éclairage génétique sur ses originesDes chercheurs ont identifié des gènes clé dans le métabolisme contrôlant le mécanisme qui brûle ou emmagasine les graisses de l'organisme. Selon les chercheurs, cette découverte pourrait aboutir à une nouvelle approche pour traiter l'obésité.
L'obésité serait liée à la surexpression d'un gène qui modifie le métabolisme des graisses.

Une prédisposition génétique connue

Ces scientifiques, notamment du Massachusetts Institute of Technology (MIT), dont les travaux sont publiés jeudi dans la version en ligne du New England Journal of Medicine, rappellent que 44 % des populations européennes sont génétiquement prédisposées à l'obésité car porteuses de la variation génétique FTO découverte il y a quelques années par des chercheurs britanniques.

Mais des mécanismes non élucidés

Mais on ignorait jusqu'ici le mécanisme d'action de cette variante, appelée le gène de l'obésité, soulignent-ils.
"Des études précédentes ont tenté de découvrir le lien entre la mutation génétique  FTO et la régulation de l'appétit ou la propension à faire de l'exercice et le contrôle du cerveau", explique Melina Claussnitzer, professeur au département des sciences informatiques du MIT, un des co-auteurs.
"Mais des analyses de plus d'une centaine de tissus adipeux humains et de différents types de cellules de graisse indiquent l'absence de lien avec le cerveau, et que le mécanisme génétique réside principalement dans des cellules des tissus adipeux, pas dans le cerveau", ajoute-t-elle.
Les chercheurs ont prélevé de nombreux échantillons de tissus adipeux chez des personnes avec la variante génétique FTO et d'autres qui n'en n'étaient pas porteuses. Ils ont constaté une activité accrue de deux gènes distants IRX3 et IRX5, contrôlés par FTO.

Un gène qui modifie le métabolisme

Une plus forte expression de l'un des deux gènes entraîne une modification du métabolisme qui, au lieu de brûler de l'énergie, à savoir des graisses, les emmagasine, entraînant une prise de poids et l'obésité.
Ces scientifiques ont pu aussi montrer qu'il est possible de manipuler ce mécanisme génétique pour inverser l'accumulation de poids.

La neutralisation du gène de l’obésité chez la souris, un succès

Ils ont ainsi évalué les effets de neutraliser l'activité du gène IRX3 sur l'ensemble du métabolisme et du poids du corps en agissant sur le gène équivalent dans les graisses de souris.
Le métabolisme de ces rongeurs a rapidement augmenté entraînant une nette perte de poids et ce sans changement de leur niveau d'activité physique ou de leur appétit.
"L'impact sur l'organisme a été spectaculaire", selon Melina Claussnitzer. "Ces souris sont devenues 50 % plus minces que celles du groupe de contrôle et elles n'ont pris aucun poids même avec un régime alimentaire plus riche en graisse, brûlant plus d'énergie même dans leur sommeil, ce qui indique une modification drastique de leur métabolisme", précise-t-elle.
Les résultats montrent que ce mécanisme génétique agit comme une commande centrale du stockage ou de la consommation d'énergie dans l'organisme, concluent ces chercheurs.
AFP/Relaxnews
Source : Claussnitzer M, Dankel SL, Kim K-H, Quon G et al. FTO Obesity variant circuitry and adipocyte browning in humans. The New England Journal of Medicine, August 19 2015. DOI: 10.1056/NEJMoa1502214

* Greffe de rein : le CHU de Toulouse réalise une première mondiale

Le CHU de Toulouse a réussi une première mondiale en réalisant une extraction puis une greffe de rein par voie vaginale, exclusivement assisté par un robot chirurgical. Explications.
Première mondiale au CHU de Toulouse
Deux chirurgiens du CHU de Toulouse ont réalisé une première mondiale en utilisant la voie vaginale et l'assistance robotique pour extraire puis greffer un rein. (Crédit photo : DAMOURETTE/SIPA)
La transplantation rénale robot-assistée existe depuis 2001 en France, où elle a été réalisée pour la première fois par une équipe de l’hôpital Henri-Mondor à Créteil. L’intervention a depuis été réitérée au CHU de Tours en 2013. Elle reste toutefois très confidentielle, puisque l’on compte à peine une centaine de patients opérés de cette façon dans le monde.
L’intérêt de la greffe de rein par assistance robotique est multiple : cicatrice plus petite, douleur moindre, suites opératoires moins lourdes, réduction de la durée du séjour… Mais surtout, elle permet à des patients non éligibles à la greffe rénale classique, du fait de leur obésité morbide (IMC >40), de pouvoir être opérés.
Plus récemment, en mars 2015, l’Inde a publié une petite étude montrant l’intérêt d’une technique innovante d’introduction du greffon, par voie vaginale mais par cœlioscopie traditionnelle.

Extraction et transplantation rénale par voie vaginale, sous assistance robotique

Au CHU de Toulouse, le Dr Nicolas Doumerc, expert en chirurgie urologique robot-assistée, et le Dr Federico Sallusto, chirurgien urologue, coordonnateur responsable de la transplantation rénale dans cet établissement, ont combiné les deux techniques donnant lieu à une approche totalement innovante.
Dans un premier temps, ils se sont limités à l’introduction du greffon par voie vaginale, réalisant l’extraction du rein en vue de la greffe de façon conventionnelle. C’était le 13 mai 2015 et c’était déjà une première mondiale.
Le 9 juillet dernier, ils sont allés plus loin en réalisant également par voie vaginale et sous assistance robotique l’extraction du rein, en plus de sa transplantation. Ce sont deux sœurs qui ont bénéficié de cette technique ultra innovante : la donneuse a pu rentrer chez elle au 2ème jour, et la receveuse au 4ème."Au-delà des avantages médicaux, moins de risques infectieux, d’éventration, de douleur", et, non négligeable, l’absence de cicatrice, indique le CHU de Toulouse dans un communiqué.

* Traitements de l’hépatite C

Médicaments anti-hépatite C
Médicaments utilisés pour traiter l’hépatite C au Canada

Antirétroviraux à action directe

Nouveaux médicaments utilisés pour traiter l’hépatite C

Interféron et ribavirine

Médicaments classiques utilisés pour traiter l’hépatite C
Plus

Effets secondaires

Effets secondaires des traitements contre l’hépatite C et comment les gérer
Plus

Directives liées au traitement

Après le traitement

Une fois que le traitement contre l’hépatite C est terminé

 Source : ICI

1 août 2015

Ebola : un vaccin protecteur à 100%

Ebola : un vaccin protecteur à 100% La nouvelle était attendue depuis des mois… L'un des deux vaccins contre Ebola testés en Afrique s'est révélé totalement efficace, selon une étude. Il protège ainsi 100% des personnes présentes dans l'entourage d'un malade, lorsqu'elles sont vaccinées immédiatement après le contact.

Le vaccin est composé d'une recombinaison de protéines présentes à la surface du virus, qui engendre la même réaction de défense (Image d'illustration)
C'est un immense espoir pour toute l'Afrique de l'Ouest. Alors que l'épidémie de fièvre Ebola frappe la région depuis décembre 2013, trouver un vaccin efficace pour endiguer la maladie devenait une priorité. Et ce vaccin contre le virus Ebola serait désormais à portée de main, selon une étude publiée le 31 juillet 2015, dans la revue médicale The Lancet.
Les premiers résultats révèlent que le vaccin VSV-ZEBOV est efficace à 100%, quand il est administré sans délai - la période d'incubation du virus Ebola étant estimée entre 2 et 21 jours - chez une personne non infectée, mais en contact avec des malades. Le vaccin, qualifié de "très prometteur" par l'OMS a été développé par l'agence de la santé publique du Canada (PHAC) et la licence a été déposée par les laboratoires américains Merck et NewLink Genetics Corp.
Tout est allé très vite sur le front de la recherche contre Ebola. En mars dernier, le vaccin candidat a été déclaré sans risque pour la santé. S'enchaînent alors les premiers essais cliniques sur le terrain, en Guinée. Plus de 7.600 adultes ont été recrutés, tous en contact - direct ou indirect - avec au moins une personne contaminée par le virus. Cette méthode, appelée "vaccination en anneau" avait déjà été utilisée dans les années 1970 pour éradiquer la variole.

Le vaccin mime la surface du virus Ebola

Le groupe a ensuite été divisé en deux : une partie se faisait vacciner immédiatement, l'autre 21 jours plus tard. Ce dernier groupe correspond au groupe contrôle, le temps d'incubation du virus étant de 21 jours maximum. Après 10 jours, aucun cas d'Ebola n'a été déclaré parmi le premier groupe, contre seize dans le second. "Ce qui montre une efficacité vaccinale de 100%" quand la vaccination est rapide, précise l'étude.
Le vaccin VSV-ZEBOV est composé d'une recombinaison des protéines naturellement présentes sur la surface d'Ebola (glycoprotéines). Après l'injection, elles induisent une réaction de défense immunitaire similaire à celle d'Ebola, mais sans les dégâts de la fièvre hémorragique. D'emblée, les chercheurs précisent que ces résultats sont "intermédiaires". Les essais devraient se poursuivre, notamment sur les enfants de moins de 12 ans.

A quand une commercialisation ?

Depuis le début de l'épidémie, deux vaccins candidats étaient en lice : le VSV-ZEBOV et un second développé par la firme britannique GSK, actuellement testé au Libéria. Pour le premier, la prochaine étape sera l'obtention d'une autorisation de mise sur le marché, et de l'aval de l'OMS pour sa recommandation. Le laboratoire se prépare d'ores et déjà à une fabrication de masse à destination de l'Afrique, en prévision de futures pandémies.
Plus de 99% des victimes d'Ebola se concentrent en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia, où la maladie a désorganisé les systèmes de santé, ravagé l'économie et la société. Au cours des vingt-et-un derniers jours, trente-neuf nouveaux cas ont été enregistrés en Guinée, vingt en Sierra Leone et trois au Libéria. Le nombre d'infections hebdomadaires a atteint son plus bas niveau depuis un an.

Source :ICI et  Efficacy and effectiveness of an rVSV-vectored vaccine expressing Ebola surface glycoprotein: interim results from the Guinea ring vaccination cluster-randomised trial. Ana Maria Henao-Restrepo et al. The Lancet, juillet 2015. http://dx.doi.org/10.1016/S0140-6736(15)61117-5

Nouvelles en bref

Ebola : résultats "prometteurs" en vue d'un vaccin (OMS) 

AFP) - Le magazine britannique Lancet va publier à 14h00 (12h00 GMT) des "résultats prometteurs" sur des tests pour un vaccin anti-Ebola en cours en Guinée, a déclaré vendredi Margaret Chan, directrice générale de l'OMS (Organisation mondiale de la santé).

Ces résultats, qui sont "encourageants et prometteurs", vont "changer la gestion de la crise Ebola" s'ils se confirment, a déclaré Mme Chan sans vouloir donner plus de détails.
L'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, la plus grave depuis l'identification du virus en Afrique centrale en 1976, était partie en décembre 2013 du sud de la Guinée.
Elle a fait plus de 11.200 morts pour quelque 27.700 cas, selon l'OMS.
Plus de 99% des victimes se concentrent en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia, où la maladie a désorganisé les systèmes de santé, ravagé les économies et fait fuir les investisseurs. 

Quand le perfectionnisme mène tout droit au burn out

 
Quand le perfectionnisme mène tout droit au burn out Une nouvelle étude britannique fait la distinction entre le bon perfectionnisme, qui nous aide à réaliser nos objectifs, et le mauvais perfectionnisme, qui nuit à notre santé.
Vouloir tout faire à la perfection peut saboter notre sérénité quotidienne au travail, à l’école ou au sport, à n’importe quel âge. Entre autres, d’après une nouvelle étude publiée par la revue Society for Personality ans Social Psychology, le stress provoqué par cette envie augmente les risques de burn out et de problèmes de santé liés à l’anxiété.
L’équipe britannique de l’université York St. John, dirigée par le chercher Andrew Hill, a passé en revue 43 études menées dans les 20 dernières années. Ils en ont conclu qu’il existe deux genres de perfectionnisme : un premier type, qui permet de définir des objectifs dans la vie et de s’activer pour les réaliser, et un second type, bien plus néfaste pour la santé, qui pousse à s’inquiéter sans cesse à l’idée de faire une erreur et de décevoir notre entourage.

Un environnement créatif

Le "mauvais perfectionniste" risque de sérieux problèmes de dépression, d’anxiété, d’alimentation, de fatigue et de mortalité précoce. En cause, le stress provoqué par le doute et les peurs sur ses propres capacités : chaque erreur est vécue comme un drame.
Les auteurs de l’étude conseillent à ces perfectionnistes d’établir des objectifs plus faciles à réaliser, accepter leurs faiblesses et apprendre à se pardonner en cas d’échec. Créer un environnement qui stimule la créativité et qui valorise les efforts et la persévérance peut aider à y parvenir. Les scientifiques estiment également que le fait d’identifier ce type de profil psychologique pourrait aider à développer des outils pour limiter les risques de burn out.

Contempler les poissons d’un aquarium, c’est bon pour le cœur 

Contempler les poissons d’un aquarium, c’est bon pour le cœurLes aquariums ont un effet apaisant bien connu. Mais regarder les poissons évoluer a aussi la faculté d’abaisser la pression artérielle et le rythme cardiaque. Une étude vient de le montrer.
Une équipe de chercheurs britanniques a profité d’une opération de rénovation au National Marine Aquarium pour mener leur enquête. Le bassin, d’une contenance de 550 000 litres, avait été vidé, puis rempli de nouveau en y réintroduisant progressivement les poissons. Au fur et à mesure, les réactions d’une centaine de personnes étaient observées.
Au final, l’effet sur l’humeur des participants est confirmé. Vient s’y ajouter l’amélioration des paramètres cardiaques. Et plus le nombre de poissons est important, plus le sentiment général de bien-être augmente.

Une oasis de calme pour les urbains stressés

Dans un communiqué du 29 juillet 2015, le Dr Sarah Pahl, professeur de psychologie à l’université de Plymouth, conçoit les aquariums comme des « oasis de calme et de relaxation », dans des univers urbains surpeuplés et un contexte de stress au travail.
Son collègue de l’université d’Exeter, le Dr Mathew White y voit une opportunité pour « les personnes qui n’ont pas facilement accès à un environnement naturel ».

Protégez vos dents pour protéger votre cœur

Une étude américaine rappelle l’importance d’une bonne hygiène bucco-dentaire pour limiter les risques de maladies cardiovasculaires. Les parodonties seraient particulièrement dangereuses.
Protégez vos dents pour protéger votre cœur Avoir une bonne hygiène dentaire n’a pas comme seul intérêt de maintenir votre sourire éclatant. Son impact sur la santé a été établi depuis longtemps par différentes études. Mais des nouvelles recherches menées par des scientifiques de l’Institut Forsyth, aux Etats-Unis, mettent en évidence le lien entre les infections dentaires et les maladies cardiovasculaires.
Dans la revue Trends in Endocrinology and Metabolism, les auteurs de l’étude expliquent avoir retrouvé les l’ADN des bactéries impliquées dans des maladies dentaires courantes comme la gingivite, la parodontite ou les caries dans les parois vasculaires de certains malades souffrant d’athérosclérose (dépôt d’une plaque sur la paroi des artères pouvant conduire à l’obstruction du vaisseau).
"Au vu de la forte prévalence des infections bucco-dentaires, n’importe quel facteur de risque qui contribue aux maladies cardiovasculaires est important pour la santé publique", explique l’auteur principal de l’étude Thomas Van Dyke.

Les parodonties pointées du doigt

Après avoir passé en revue la littérature scientifique à ce sujet, les chercheurs ont été en mesure d’affirmer que, outre la circulation des bactéries, "l’inflammation joue un rôle majeur à la fois dans les infections orales et les maladies cardiovasculaires." Les parodonties, des maladies chroniques inflammatoires qui se caractérisent par une destruction progressive des structures soutenant les dents, sont particulièrement montrées du doigt.
Un lien inquiétant, puisque l’Organisation mondiale de la santé estime que 15 à 20% des adultes d’âge moyen (35-44 ans) souffrent de parodontopathies sévères. En France, ces maladies touchent la majorité de la population adulte dont 15% sévèrement, selon le ministère de la Santé.
Pour limiter un maximum ces risques à la fois dentaires et cardiaques, veillez à maintenir votre bouche en bonne santé en vous brossant les dents au moins deux fois par jour, sans oublier d’utiliser le fil dentaire régulièrement. 

Et si l'andropause était sous-évaluée ?

Près de 20% des hommes âgés de plus de 50 ans souffriraient d’une baisse de testostérone provoquant des symptômes semblables à ceux de la ménopause féminine, d’après une nouvelle étude.
Et si la ménopause masculine était sous-évaluée ? Le débat sur la ménopause des hommes, baptisée andropause, a longtemps divisé la communauté scientifique. Aujourd’hui, une nouvelle étude ajoute de l’huile sur le feu. Des chercheurs britanniques du Centre pour la santé des hommes de Londres estime que 20% des plus de 50 ans souffrent d’un manque de testostérone, rapporte le quotidien The Telegraph.
Publiée par la revue The Ageing male Journal et basée sur les données de 2 000 hommes ayant reçu un traitement à base de testostérone pendant plus de 26 ans, cette étude décrit précisément les symptômes de la ménopause masculine. Coups de chaleur, transpiration nocturne, douleurs articulaires, libido dans les chaussettes, dépression et augmentation de la masse graisseuse en font partie.

Des doutes subsistent

D’après le professeur Malcolm Carruthers, auteur principal de l’étude, ces conclusions prouvent l’efficacité d’une thérapie à base de testostérone chez les hommes souffrant d’une baisse d’hormones, même sur une période prolongée. Mais d’autres experts continuent à avoir des doutes sur l’existence d’une ménopause masculine.
Selon eux, le stress et la crise de la cinquantaine suffisent à expliquer les symptômes décrits par les patients. Des recherches plus importantes doivent être menées, suggèrent-ils, pour mieux comprendre ce phénomène. "A mon avis, ce genre de publication n’est pas seulement trompeuse, mais également dangereuse, en particulier lorsque l’auteur estime que plus d’hommes devraient être traités, de façon inappropriée, avec de la testostérone", a commenté le professeur Frederic Wu, de l’université de Manchester, cité par le quotidien The Independent.  

5 signes que vous avez vraiment besoin de vacances 

5 signes que vous avez vraiment besoin de vacances
Manque de motivation, erreurs répétées, douleurs…tous ces symptômes sont des signes indéniables que vous avez besoin de prendre quelques jours de repos, voir de vraies vacances.
Votre niveau de stress est proche du craquage et vous hésitez encore à poser des jours pour vous reposer ? Vous faites donc partie d’une majorité de salariés qui n’osent pas prendre des vacances par peur du regard réprobateur de leurs collègues. Pourtant, un haut niveau de stress peut provoquer non seulement un burn out, mais aussi des problèmes de ventre, des insomnies, des migraines et beaucoup d’autres troubles. Heureusement, il existe quelques signes annonciateurs à connaître et à identifier avant que la limite de la fatigue ne soit franchie :

Quand chaque petit problème devient gigantesque

Le quotidien au bureau est ponctué par des petits soucis à régler. Mais lorsqu’on est trop stressé, ils nous paraissent insurmontables. Si vous sentez que votre manque de patience et votre agacement commencent à devenir trop présents, vous avez probablement besoin de vous reposer quelques jours.

Quand les collègues vous demandent si vous allez bien

Vous ne reconnaissez peut-être pas les signes du stress, mais votre entourage peut le remarquer. Si vous collègues vous demandent plusieurs fois comment vous allez, si vous allez bien ou vous disent que vous avez l’air fatigué, écoutez-les et accordez-leur de l’importance. Un ou deux jours de vacances pourraient vous rebooster.

Quand vous accumulez les erreurs

Le stress chronique est l’une des causes les plus fréquentes d’erreurs sur le lieu de travail, rappelle le site américain Health, et un signe que vous avez besoin de vous changer les idées. Si vous êtes en plein milieu d’un projet important, terminez-le en précisant à vos supérieurs que vous avez réparé vos erreurs, puis prenez vite des vacances.

Quand votre corps vous dit d’arrêter

Mal au ventre, insomnie, mal au dos, mal à la tête, yeux qui piquent…tous ces symptômes sont une façon de votre corps de vous signaler que vous êtes fatigué et stressé. Ecoutez-le, avant de sombrer dans le burn out.

Quand votre motivation vous abandonne

Lorsque la pression au travail devient trop importante, on a tendance à oublier la raison première qui nous pousse à travailler. Afin de vous recentrer et retrouver des bonnes énergies, prenez des vacances, partez, reposez-vous. Puis à votre retour, réfléchissez à ce qui vous motive en premier lieu : vous travaillez pour subvenir aux besoin de votre famille ? Placez une photo de vos enfants sur le bureau pour garder votre motivation intacte.  

 

Pacemaker : le deuxième souffle

Une pile pour faire face aux défaillances cardiaques. 60 000 Français sont équipés chaque année d’un pacemaker, ce petit boîtier qui fait battre le cœur lorsqu’il est affaibli. Comment ce stimulateur est-il installé.
Comment vit-on le quotidien avec ce corps étranger en soi ? Les réponses dans ce dossier. 
Le cœur est divisé en quatre cavités : deux oreillettes et deux ventricules. La partie droite reçoit le sang veineux, pauvre en oxygène, et la partie gauche, le sang artériel, riche en oxygène. Le sang veineux arrive dans l’oreillette droite, passe dans le ventricule droit pour être envoyé dans les poumons où il va se remplir d’oxygène. Puis il revient au cœur mais du côté gauche, d’abord dans l’oreillette, puis dans le ventricule pour être propulsé dans tout le corps. Et le circuit recommence.

Impulsions. Le muscle du cœur - le myocarde - a besoin de messages électriques, délivrés sous forme d’impulsions nerveuses. C’est ce qui permet au cœur de jouer son rôle de pompe.

Générateur d’électricité. La particularité du cœur, c’est qu’il possède son propre générateur d’électricité. Un générateur qui marche grâce à un réseau de cellules nerveuses qu’on appelle le nœud sinusal. Il se situe en haut de l’oreillette droite. Grâce à différentes ramifications, le message électrique va progresser dans les oreillettes, puis dans les ventricules, pour que les différentes cavités du cœur se contractent, à un rythme de 60 à 100 battements par minute au repos.
Panne de courant. Avec l’âge, ou après un accident cardiaque, le système électrique peut se dérégler. Le courant passe mal et le cœur se contracte moins vite, il peut même s’arrêter pendant plusieurs secondes. Pendant ces pauses cardiaques, le cerveau et les organes sont mal irrigués ce qui peut entraîner des vertiges, une perte de connaissance, et parfois la mort subite.


Pour éviter ces accidents, il faut implanter un stimulateur cardiaque, le fameux pacemaker. Il va compenser cette défaillance en envoyant au cœur, des impulsions électriques. Chaque année, en France, 60 000 personnes reçoivent un pacemaker.
Contrôles. Le pacemaker doit être contrôlé au moins deux fois par an par un cardiologue. Si nécessaire, il est possible de régler l’appareil de l’extérieur.

Précautions. Quand on est porteur d’un pacemaker, il faut prendre certaines précautions : éviter de mettre son téléphone portable prés du stimulateur ou passer dans un portique d’aéroport ou une machine qui dégage de puissants champs électromagnétiques et peuvent dérégler l’appareil. Dans ces cas-là, il faut montrer sa carte qui atteste qu’on porte un stimulateur.

Activités. On peut vivre tout à fait normalement et même faire du sport avec un pacemaker.