Ils requièrent une grande vigilance.
L'opération inquiète beaucoup certains patients, surtout si c'est la première.
Il est nécessaire de prendre en charge non seulement le patient mais aussi la famille.
Le discours de l’infirmière ne doit jamais être en contradiction avec celui du chirurgien.
Après une intervention chirurgicale de tout ordre (esthétique, réparatrice, curatrice), la barrière cutanée est agressée et tente par l’intermédiaire du tissu conjonctif de se réparer par un processus long appelé cicatrisation.
Parfois des complications peuvent apparaître. Ainsi dans le cadre des soins post- opératoires, cette technique :- Accélère le processus de cicatrisation.
- Assouplit les cicatrices chéloïdiennes.
- Redonne de l’élasticité sur des zones présentant une calcification.
- Recréé une fabrication naturelle de tissu conjonctif.
- Améliore les résultats des suites d’une intervention chirurgicale.
A -
DEFINITION :
Concerne
tous les soins à prodiguer à un patient à partir du moment où il a accepté
l'intervention chirurgicale et jusqu'à son arrivée en salle d'op.
Ils
commencent en général la veille du jour prévu pour l'intervention Ils visent :
•Au recueil
d'informations tant physiques que biologiques permettant au chirurgien d'opérer
dans des conditions d'efficacité et de sécurité maximum.
B - AVANT
L'ADMISSION :
Quand le
chirurgien voit le malade, il doit :
•L'informer
afin d'obtenir son consentement
•Lui donner
les raisons de l'intervention
•En quoi
elle consiste
•Les
résultats à attendre
•La durée
de l'hospitalisation
•Le
prévenir si il y a lieu de l'éventualité d'une incapacité temporaire ou
définitive
•Prévoir la
date de l'intervention
L'infirmière,
présente lors de la consultation doit ensuite :
•
Ré-expliquer ce que le patient n'a pas compris
•Lui
préciser ce qu'il doit apporter : affaires personnelles, carte de Sécu, carte
de groupe sanguin Un mineur ne peut pas être opéré sans le consentement de ses
parents ou de son tuteur légal.
À défaut,
et en cas d'urgence, l'autorisation est donnée par l'administrateur de garde.
Pour les
personnes n'ayant pas leur libre arbitre, l'autorisation est donnée par le
tuteur.
On pratique
un bilan d'anesthésie
C - LA VEILLE DE L'INTERVENTION
:
Accueillir
le malade. Répondre à ses questions.
Recueillir
ses plaintes, au besoin l'aider à les formuler.
Vérifier
qu'il a bien compris ce qu'on allait lui faire.
Être
attentif à son angoisse qui peut avoir des répercussions somatiques :
hypertension.
Accéder à
la demande du malade d'une préparation spirituelle
Vérifier le
dossier :
•Groupe
•Radio
•Bilan
d'anesthésie
•Autorisation
d'opérer
•Étiquettes
D - LES
EXAMENS PREOPERATOIRES :
Leur but
est d'évaluer les différentes fonctions du sujet sur lesquelles l'anesthésie
peut avoir un retentissement.
a) Radio
pulmonaire :
•Radio
•Auscultation
b) Cœur :
•ECG
c) Examens
biologique :
• RAA :
recherche d'agglutinines irrégulières
•TP, TCA
•TS (temps
de saignement)
•Bilan
d'hémostase : temps de coagulation
•NFS
•
Ionogramme
•VS
(vitesse de sédimentation)
•Glycémie à
jeun
•Urée,
Créat
•Bandelette
urinaire : fonction rénale
Plus,
éventuellement, des examens spécifiques en fonction du malade.
d) Bilan
nutritionnel :
Le patient
peut être dénutri en fonction de sa pathologie.
Mais aussi
pour des raisons sociales.
En cas de
dénutrition, la cicatrisation va être plus lente.
L’obésité
peut être un motif d'ajournement de l'intervention.
Bilan
bucco-dentaire : source d'infection.
Prendre en
compte plus particulièrement :
•Les
malades diabétiques
•Les
insuffisants respiratoires
•Les
insuffisant rénaux
•Les
patients alcooliques
E -
PREPARATION :
1)
PREPARATION PHYSIQUE :
Le patient
doit prendre un repas léger la veille au soir.
Ils doivent
être à jeun à partir de 0 heures pour éviter les vomissements au moment de
l'anesthésie et l'inhalation d'aliments.
Préparation
particulière pour les patients opérés des intestins. Ne pas fumer :
•Sécrétions
gastriques
•Suites
opératoires
S'assurer
de la vacuité intestinale.
L'anesthésie
ralentit les matières et les gaz.
Demander au
patient s'il est constipé.
Lui
proposer éventuellement un lavement.
Prévenir le
chirurgien ou l'anesthésiste.
2) PREPARATION
PSYCHOLOGIQUE :
Avertir le
patient de l'heure à laquelle il va être opéré.
Lui
expliquer où se trouve la salle d'op et comment ça se passe.
Le prévenir
des suites opératoires :
•Douleur
•Immobilisation
Apprendre
au patient à respirer.
Apprendre
aux patients fumeurs à tousser et cracher. Mettre le patient en confiance.
Éviter
l'effet de surprise. Une personne bien informée sera plus rassurée et donc plus
détendue pour se faire opérer.
Ne pas
oublier de prendre en charge la famille, souvent plus angoissée que le patient
lui-même.
F -
PREPARATION LOCALE LE CHAMP OPERATOIRE :
Zone sur
laquelle doit être effectuée l'opération, ainsi qu'un zone de sécurité qui doit
être préparée de la même façon que le champ opératoire proprement dit.
But de
cette préparation : rendre propre et le plus aseptique possible la peau.
L'infirmière
est responsable de ce soin.
Il peut
être délégué à l'aide soignante mais sous le contrôle de l'infirmière.
Surveiller
l'état de propreté du malade :
•Ombilic
•Pieds
•Retirer le
verni à ongles
Soins
d'hygiène.
Préparation
du champ opératoire.
Vérifier
les constantes.
Lui faire
retirer ses bijoux, ses prothèses, ses lunettes...
Faire
uriner le patient.
Éventuellement
pose d'une sonde vésicale sur prescription.
Noter
l'heure de pose.
Habiller le
malade pour le bloc :
Administration
de la prémédication.
1/2 heure à
1 heure avant l'intervention.
Aide le
patient à mieux supporter l'anesthésie.
Prévenir le
patient qu'il ne doit plus se lever après la prémédication
Période
préopératoire :
Elle
consiste à préparer la chambre pour le retour de l'opéré.
Rassurer la
famille qui attend souvent devant la chambre.
La prévenir
du passage par la salle de réveil.
La préparer
à l'état du malade au retour.
Le passage
par la salle de réveil est prescrit par la circulaire du 30 avril 1974.
C'est
l'anesthésiste qui décide du retour du patient dans sa chambre à partir des
critères suivants :
•Récupération
des réflexes et de la conscience
•Stabilité
des signes vitaux satisfaisants
La chambre
doit être aérée, nettoyée, rangée.
Mettre un
matelas spécifique si besoin.
Le lit doit
être à plat, sans oreiller ni traversin sauf indication spécifique.
Prévoir :
•Une alaise
•Des
barrières de sécurité
•Une
couverture
•Éloigner
tout ce qui peut être renversé
•Que le lit
soit libre d'accès Prévoir tout le matériel nécessaire :
•Pied à
perf
•Matériel
d'aspiration
•Matériel à
oxygène en bon état
•Des plots
pour surélever les pieds su lit
•Cerceaux,
sacs de sable, attelles...
Les soins
postopératoires :
A -
DEFINITION :
L'objectif
premier est d'aider le patient à retrouver l’équilibre de son organisme après
l'intervention.
Ces soins
visent :
•À la
sécurité et au confort du malade à son retour de salle d'op
•À la
prévention des complications dues à l'intervention
•Au retour
à la plus grande autonomie possible
B - LE
RETOUR DE L'OPERE :
S'il y a
transfert du brancard au lit, il faut être plusieurs et bien organisé.
Bien se
coordonner.
Manipuler
le patient avec douceur : il est très algique.
Quelqu'un
doit s'occuper des drains : ne pas tirer dessus, ne pas les couder.
Faire
attention aux sondes et perfusions.
Éviter que
la tête bascule.
Veiller à
la position des membres.
Placer le
patient en décubitus dorsal, la tête sur le côté pour éviter l'inhalation.
À plat,
sauf indication particulière.
Couvrir le
patient.
Mettre les
ridelles.
Vérifier
que tout est relié et fonctionne bien.
Vérifier
que la perfusion passe bien : faire un reflux.
Veiller à
ce que rien ne traîne par terre.
Rassurer le
patient.
Lui
rappeler où il est.
Lui parler
normalement : ne pas crier.
S'il est
algique, être attentif à sa plainte.
S'il a
soif, humecter les lèvres.
On ne fait
rentrer la famille qu'une fois que tout est en ordre.
Faciliter
une rencontre avec le chirurgien si elle le demande.
Se
renseigner sur l'emplacement exact des drainages, la zone de drainage.
Savoir
jusqu'où va une sonde.
Connaître
le mode d'aspiration.
Tout doit
être noté sur une feuille de surveillance.
•Constantes
•Drains
•Signes
1)
SURVEILLANCE DES SIGNES VITAUX :
a) La
respiration :
L'anesthésie
nécessite l'utilisation de drogues qui diminuent, voire inhibent totalement
l'activité musculaire.
Les muscles
respiratoires ne sont pas épargnés ; c'est pourquoi la fréquence respiratoire
doit être surveillée.
Surveiller
la bonne oxygénation.
•Mesurer la FR
•Surveiller
les signes d’insuffisance respiratoire
•Surveillance
du débit d'oxygène
b)
Constantes :
Surveillance,
selon la prescription de fréquence, du pouls et de la tension.
Noter
systématiquement.
Surveillance
de la température : > 37,7° et > 36,5° prévenir le chirurgien
c) État de
conscience :
Vérifier
que le patient comprend ce qu'on lui dit.
d) État
général :
e) La peau
:
f) La
diurèse :
Diurèse :
horaire ou toutes les 3 heures.
Repartir à
0 au retour du patient dans la chambre.
Chez tout
opéré abdominal, la reprise de la diurèse est plus lente.
Faire
attention au globe vésical
2)
SURVEILLANCE DES DRAINAGES ET SONDES :
a) Drains :
•Les
numéroter
•Vérifier
l'aspiration
•Noter les
quantités
b) Urines :
Vérifier et
noter les quantités d'urines
3)
SURVEILLANCE DE L'INCISION ET DES PANSEMENTS :
Surveiller
:
•L'état du
pansement
•Coloration
•Tout
saignement suspect
•Tout
écoulement anormal
4)
SURVEILLANCE DES PERFUSIONS ET TRAITEMENTS :
Veiller à
la bonne administration des traitements.
•Seringues
électriques
•Perfusions
5) LA FEUILLE DE SURVEILLANCE
:
Tout doit y
être inscrit.
Bilan des
entrées et des sorties :
•Urines
•Sudation
•Drains
•Vomissements
L'intervention
est notée par une double flèche rouge.
Les jours
sont décomptés à partir du lendemain.
6) LES
SYMPTÔMES POSTOPERATOIRES :
Il faut
savoir les reconnaître :
•Inquiétude
du patient
•Agitation
•Douleur :
lui faire préciser le siège et bien suivre les prescriptions
•Surveiller
l'apparition d'une hémorragie
•Surveiller
les causes d'inconfort
•Surveiller
la bonne hydratation
Surveillance
particulière des malades alcooliques.
D - LES
COMPLICATIONS :
1) L'ETAT
DE CHOC :
Signes :
•Chute de la TA
•Chute du
pouls
•Pâleur
•Cyanose
•Oligurie
2) LA PHLEBITE :
Risque
d'embolie.
Comment la
prévenir :
• HBPM
•Surélever
les pieds du lit
•Faire
lever le patient le plus vite possible
3)
L’HÉMORRAGIE :
Pariétale
•Surveiller
les cicatrices et les drains
4) AU
NIVEAU PULMONAIRE :
L'atélectasie
peut donner une insuffisance respiratoire.
Due à un
encombrement bronchique.
•Dyspnée
•Cyanose
•Infection
pulmonaire
La
prévention repose sur l'apprentissage d'exercices respiratoires.
Position
adéquate.
Lever
précoce.
Recours
éventuel à la kiné respiratoire.
Risques
particuliers avec les fumeurs et les personnes âgées.
5) AU
NIVEAU RENAL :
Bien
surveiller la diurèse.
La
rétention est relativement fréquente.
Au-delà de
8 heures, prévenir le chirurgien.
Surveiller
l'apparition d'un globe vésical. Si le patient a une sonde :
•Surveiller
l'écoulement
•Conserver
les urines
•Soins
d’hygiène de la sonde
•Noter la
présence d'urines dans les protections
6) AU
NIVEAU DIGESTIF :
Après une
anesthésie générale, le péristaltisme intestinal est ralenti.
Le transit
l'est donc aussi.
Cela va
entraîner des vomissements : surveiller que le patient ne les inhale pas.
Surveiller
la sonde gastrique.
Le malade
ne mange et ne boit qu'après accord de l'anesthésiste.
Cela dépend
du type d’intervention.
Constipation
:
•Lever
précoce
•Laxatif
Attention au fécalome et à l'occlusion intestinale.
Hoquet :
Fréquent en
postop.
Très gênant
pour le patient et pour son voisinage.
Administration
sur prescription d'antispasmodiques.
La reprise
de l'alimentation se fait à partir du moment ou la reprise du transit est
survenue.
7) AU
NIVEAU THERMIQUE :
Surveillance
étroite de la température.
Montée de
fièvre fréquente et normale le soir même de l'intervention.
Au-delà
peut être le signe d'une infection.
Travailler
avec une asepsie rigoureuse.
Surveillance
de toutes les portes d'entrée.
8) AU
NIVEAU DE LA PLAIE
:
Complications
locales :
•Irritation
due au pansement
•Allergie
•Hématome
pariétal (de la paroi)
•Lâchage de
suture
•Abcès de
paroi
•Hémorragie
•Éviscération,
déhiscence
•Chéloïdes
9) AU
NIVEAU CUTANE :
L'escarre.
E - LES
JOURS SUIVANTS :
Le patient
va aller de mieux en mieux.
On va
enlever :
•Les
perfusion
•Les fils
•Les
agrafes Lever précoce.
Mise au
fauteuil 2 fois par jour.
Éducation
selon la pathologie.
Autrement dit:
I - Les soins infirmiers pré-opértoires
- S'assurer que le patient est à jeun : ni boire, ni manger, ni bonbons, ni tabacs
- Prendre les constantes ( pouls, température, tension artérielle ), les inscrire dans les transmissions. Et si anomalies, prévenir de suite ( report de l'intervention possible).
- Lui proposer d'aller aux WC, bassin, urinal.
- Vérifier la préparation cutanée préparatoire :
¤ bijoux et vernis à ongles enlevés
¤ zone dépilée : faire sinon au rasoir électrique pour éviter les micro-coupures.
¤ toilette complète de la veille avec savon antiseptique ( attention à l'allergie à la bétadine )
- Faire sa toilette avec le même savon antiseptique que la veille et le noter sur la fiche de transmission ( car toute la préparation cutanée doit se faire avec la même gamme de produit ) : schampoing, aisselles, ombilic, pieds, ongles, zones uro-génitales
- Chemise ouverte propre, lit décontaminé et draps propres
- Refaire les pansements, nettoyer les plaies
- Surveiller le point d'entrée de la perfusion, reperfuser si nécessaire
- Donner la prémédication
- Vérifier le dossier :
¤ compte rendu anesthésie
¤ vaccination antitétanique¤ bilan sanguin ( rhésus, RAI ...)
¤ radio des zones à opérer
¤ radio pulmonaire
¤ ECG si prescrit
¤ fiche de liaison
¤ autorisation d'opérer pour les mineurs
- Mettre le bracelet d'identification
- Tout le long, rassurer le patient
- Le faire uriner, lui enlever ses lunettes et prothèses (dentaires, lentilles, auditives ) juste avant d'aller au bloc.
II - Les soins infirmiers post-opératoires
- Vérifier sa position ( à plat, bloqué par des draps roulés si besoin ) en décubitis dorsal
- Mettre le redon en déclive et vérifier son fonctionnement ( sous-vide )
- Vérifier la perfusion ( débit, fonctionne )
- Surveiller ses constantes ( pouls, tension artérielle, température ) puis toutes les heures sa conscience, sa fréquence respiratoire ( attention à la température car signe d'infection)
- Prendre connaissance du dossier et des prescriptions
- Surveiller l'hémorragie : écoulement important du redon, pansement taché, pouls...
- Surveiller et évaluer la douleur : réglette pour l'EVA ( échelle visuelle analogique ) ou échelle numérique
- Surveiller la reprise de la diurèse dans les 6 heures : heure, quantité, aspect
- Appliquer les prescriptions
- Mettre la sonnette à proximité
- Reprise de la boisson et du repas suivant prescription
- Dépister les allergies éventuelles au traitement
- Tendre les draps / prévention d'escarre +++
- S'assurer que le patient est à jeun : ni boire, ni manger, ni bonbons, ni tabacs
- Prendre les constantes ( pouls, température, tension artérielle ), les inscrire dans les transmissions. Et si anomalies, prévenir de suite ( report de l'intervention possible).
- Lui proposer d'aller aux WC, bassin, urinal.
- Vérifier la préparation cutanée préparatoire :
¤ bijoux et vernis à ongles enlevés
¤ zone dépilée : faire sinon au rasoir électrique pour éviter les micro-coupures.
¤ toilette complète de la veille avec savon antiseptique ( attention à l'allergie à la bétadine )
- Faire sa toilette avec le même savon antiseptique que la veille et le noter sur la fiche de transmission ( car toute la préparation cutanée doit se faire avec la même gamme de produit ) : schampoing, aisselles, ombilic, pieds, ongles, zones uro-génitales
- Chemise ouverte propre, lit décontaminé et draps propres
- Refaire les pansements, nettoyer les plaies
- Surveiller le point d'entrée de la perfusion, reperfuser si nécessaire
- Donner la prémédication
- Vérifier le dossier :
¤ compte rendu anesthésie
¤ vaccination antitétanique¤ bilan sanguin ( rhésus, RAI ...)
¤ radio des zones à opérer
¤ radio pulmonaire
¤ ECG si prescrit
¤ fiche de liaison
¤ autorisation d'opérer pour les mineurs
- Mettre le bracelet d'identification
- Tout le long, rassurer le patient
- Le faire uriner, lui enlever ses lunettes et prothèses (dentaires, lentilles, auditives ) juste avant d'aller au bloc.
II - Les soins infirmiers post-opératoires
- Vérifier sa position ( à plat, bloqué par des draps roulés si besoin ) en décubitis dorsal
- Mettre le redon en déclive et vérifier son fonctionnement ( sous-vide )
- Vérifier la perfusion ( débit, fonctionne )
- Surveiller ses constantes ( pouls, tension artérielle, température ) puis toutes les heures sa conscience, sa fréquence respiratoire ( attention à la température car signe d'infection)
- Prendre connaissance du dossier et des prescriptions
- Surveiller l'hémorragie : écoulement important du redon, pansement taché, pouls...
- Surveiller et évaluer la douleur : réglette pour l'EVA ( échelle visuelle analogique ) ou échelle numérique
- Surveiller la reprise de la diurèse dans les 6 heures : heure, quantité, aspect
- Appliquer les prescriptions
- Mettre la sonnette à proximité
- Reprise de la boisson et du repas suivant prescription
- Dépister les allergies éventuelles au traitement
- Tendre les draps / prévention d'escarre +++
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