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16 mai 2011

Qu’est-ce que le diabète?

Le diabète est une maladie chronique incurable causée par une carence ou un défaut d'utilisation de l'insuline entraînant un excès de sucre dans le sang. Produite par le pancréas, l’insuline est une hormone qui permet au glucose (sucre) contenu dans les aliments d'être utilisé par les cellules du corps humain. Les cellules disposent de toute cette énergie dont elles ont besoin pour fonctionner.

Si l'insuline est insuffisante ou si elle ne remplit pas son rôle adéquatement, comme c'est le cas dans le diabète, le glucose (sucre) ne peut pas servir de carburant aux cellules. Il s'accumule alors dans le sang et est ensuite déversé dans l'urine. À la longue, l’hyperglycémie provoquée par la présence excessive de glucose dans le sang entraîne certaines complications, notamment au niveau des yeux, des reins, des nerfs, du cœur et des vaisseaux sanguins.

À ce jour, la cause réelle du diabète demeure inconnue. Nous savons toutefois que certains facteurs peuvent influencer l'apparition du diabète : hérédité, obésité, grossesse, certains virus ou certains médicaments.

Les types de diabète

Il existe deux types principaux de diabète : le type 1 et le type 2. Parfois, le diabète se développe aussi pendant la grossesse (diabète gestationnel).

Le diabète de type 1

Le diabète de type 1 se manifeste soit dès l'enfance, à l'adolescence ou chez les jeunes adultes. Il se caractérise par l'absence totale de la production d'insuline. Les personnes diabétiques de type 1 dépendent d'injections quotidiennes d'insuline pour vivre. Il est présentement impossible de prévenir ce type de diabète. Les recherches s'effectuent principalement vers la compréhension des mécanismes détruisant les cellules responsables de la production d'insuline.

Le diabète de type 2

Le diabète de type 2 se manifeste beaucoup plus tard dans la vie, généralement après l'âge de 40 ans. La très grande majorité des personnes atteintes de diabète présentent ce type de diabète (90 % des cas). Depuis quelques années, on remarque que ce diabète apparaît plus tôt et chez certaines populations à risque. Il peut apparaître dès l'enfance.
Nous savons que les peuples autochtones, les latino-américains, les asiatiques et les populations d'origine africaine semblent développer la maladie plus que les autres. Une prédisposition génétique, un surplus de poids et le manque d'activité physique contribuent à l'apparition d'un diabète de type 2. Cependant, certaines études tendent à démontrer qu’une alimentation en trop grande quantité et riche en gras pourrait aussi être un facteur de risque.
Le diabète de type 2 est le type le plus sournois. Les symptômes peuvent être minimes et passer inaperçus pendant plusieurs années. Malheureusement, quand il est diagnostiqué, le mal est fait.
En apportant des corrections importantes à nos habitudes de vie, il est possible de retarder l'apparition de la maladie et d'en diminuer l'impact.

Le diabète de grossesse

Le diabète de grossesse se manifeste pendant la grossesse, généralement vers la fin du 2e trimestre et au cours du 3e. Il est aussi connu sous le nom de diabète gestationnel. Dans 90 % des cas, il disparaîtra après l'accouchement.
Le diabète gestationnel (4 à 6 % des grossesses) affecte à la fois le bébé et la mère. L'enfant risque d'être plus gros que la normale et risque de faire un diabète plus tard. Chez la mère, la présence du diabète accroît les risques d'infections, augmente le niveau de fatigue et peut causer des complications lors de l'accouchement.
Le diabète de grossesse se traite et se contrôle par une saine alimentation, et l'adoption d'une bonne hygiène de vie. Si, malgré ces changements, le diabète n'est pas bien contrôlé, l'utilisation d'insuline deviendra nécessaire car l’emploi d’antidiabétiques oraux est contre-indiqué lors d’une grossesse.

Les symptômes

Les symptômes du diabète ne se présentent pas tous de la même manière ni avec la même intensité. Qu'il s'agisse du type 1, du type 2 ou du diabète de grossesse, une consultation avec le médecin s’impose. Les symptômes sont :
  • fatigue, somnolence
  • augmentation du volume des urines
  • soif intense
  • faim exagérée
  • amaigrissement
  • vision embrouillée
  • cicatrisation lente
  • infection des organes génitaux
  • picotements aux doigts ou aux pieds
  • changement de caractère
Il est à noter que, parfois, les symptômes ne sont pas apparents. Le diabète est une maladie grave. Il peut avoir un impact considérable sur la qualité de vie des personnes qui vivent avec cette maladie.
Sources : Diabète Québec, Association canadienne du diabète, Association médicale Canadienne, American Diabetes Association. Mars 2001. Révisé en février 2004. Révisé en mai 2009.
Le diabète présente plusieurs formes, qui ont toutes en commun des urines abondantes (polyurie). Le mot « diabète » vient du grec ancien dia-baïno, qui signifie « passer au travers » (traverser).

Dans le langage commun, le terme diabète se rapporte au diabète sucré. Le diabète est un dysfonctionnement du système de régulation de la glycémie, qui peut avoir des causes diverses (sécrétion d'insuline, réponse à l'insuline…). Le diabète sucré est une pathologie fréquente (qui, par exemple, affecte près de 20% de la population adulte aux États-Unis d'Amérique). L'anomalie principale en cause dans le diabète sucré est une pathologie de la sécrétion de l'insuline, qui reconnaît de multiples causes. Les diabètes insipides sont des maladies rares, dont la cause est une anomalie de la sécrétion ou de la reconnaissance de l'hormone antidiurétique (ADH) ou arginine vasopressine (AVP).

Histoire
Les médecins égyptiens avaient déjà découvert cette maladie à l'époque d'Amenhotep III entre le XVe siècle et le XVIe siècle avant notre ère (date variable selon les égyptologues)[1],[2]. La maladie est décrite à la section vases d'eau du corps, dans le Papyrus Ebers conservé à Leipzig, rédigé sous le règne d'Amenhotep III ou (Aménophis III en grec), où se trouvent toutes les sources de la médecine égyptienne[3]. Les médecins grecs de l'école d'Hippocrate de Cos, qui ont donné son nom à la maladie (dia baïno, en grec ancien : δια μπαïvo, ou διαβαïυω), ont ensuite observé vers le IIIe siècle av. J.-C. ou le IIe siècle av. J.-C. (selon les sources) « que les malades étaient frappés d'une soif continuelle, et qu'ils semblaient uriner aussitôt ce qu'ils venaient de boire, comme s'ils étaient « traversés par l'eau » sans pouvoir la retenir[4]. » C'est Praxagoras de Cos 384-322 av.J.C. disciple d'Hippocrate, qui évoqua pour la première fois la nocivité des humeurs sucrées[5]. Dans certains cas les urines n'avaient pas de goût (diabète insipide) dans d'autres les urines étaient sucrées (diabète sucré ou hyperglycémie)[6],[7]. Au VIIe siècle ap. J-C, les Chinois faisaient part de leurs observations et de leurs interprétations concernant les urines sucrées et proposaient un traitement proche des méthodes modernes qui recommandent aux diabétiques de s'abstenir de consommer de l'alcool et de l'amidon.

Les diabètes primaires : type 1, type 2, gestationnel
le diabète de type 1 : un diabète de type sucré, dont la forme la plus fréquente est la conséquence d'une maladie auto-immune, c'est-à-dire la destruction de Cellule bêta des îlots de Langerhans du pancréas (qui synthétisent l'insuline) par le système immunitaire, ce dont témoigne la présence d'anticorps dans le sang. Le diabète de type 1 est le plus souvent un diabète insulinodépendant. C'est la cause la plus fréquente de diabète chez l'enfant, mais il peut survenir à tous les âges.
le diabète de type 2 : le diabète de la maturité, observé le plus souvent chez des individus en surpoids ou obèses, qui ont des antécédents familiaux de diabète de type 2. Chez la femme, cela a parfois été précédé de diabète gestationnel (diabète transitoire pendant les grossesses), ou plus souvent de gros bébés. Le diabète de type 2 est le plus souvent non-insulino dépendant, mais de l'insuline peut être nécessaire pour le contrôle des glycémies. Le diabète de type 2 s'associe souvent à d'autres facteurs de risque cardiovasculaire, comme l'hypertension artérielle, la répartition androïde des graisses, l'hypertriglycéridémie et la baisse du taux du cholestérol-HDL, le syndrome métabolique aussi appelé syndrome dysmétabolique. Cette forme de diabète représente près de 80% des cas de diabète. Son incidence augmente, en conséquence des modifications du mode de vie (sédentarité, alimentation hypercalorique, hyperlipidique). On dit plus souvent que ce diabète est un diabète âgé.
Le diabète gestationnel est un diabète qui apparaît pour la première fois chez certaines femmes au cours de la grossesse. Il est caractérisé par une intolérance au glucose due à la production d'hormones placentaires, provoquant une insulinorésistance qui entraîne une hyperglycémie. Le diabète gestationnel peut être isolé (il ne survient que pendant les grossesses) ; plus fréquemment, il annonce la possibilité d'un diabète de type 2 ou peut être la première manifestation d'un diabète de type 1.

Les diabètes secondaires
Les autres formes de diabète sont beaucoup plus rares, représentant chacune quelques pourcent des cas.

les diabètes de types MODY (Maturity Onset Diabetes in the Young), ont la particularité d'être génétiquement déterminés, selon un mode de transmission autosomique dominant: dans les familles porteuses, atteinte d'un individu sur 2, à toutes les générations. Le début en est habituellement précoce (néonatal parfois, avant 25 ans en général), et le plus souvent ils réalisent des diabètes non insulinodépendants.
Les diabètes secondaires à des maladies du pancréas (pancréatite chronique, cancer du pancréas, mucoviscidose, hémochromatose, chirurgie du pancréas).
Les diabètes secondaires à des maladies endocrines, dont le syndrome de Cushing, l'acromégalie, le phéochromocytome, l'hyperthyroïdie, l'adénome de Conn, etc.
Les diabètes secondaires à des maladies du foie, cirrhose, quelle qu'en soit la cause, mais plus particulièrement dans le contexte de l'infection par le virus C de l'hépatite (hépatite virale C), ou l'hémochromatose.
les diabètes secondaires à des mutations de l'ADN mitochondrial (associé à une surdité de perception et caractérisé par une hérédité maternelle) : syndrome de Ballinger-Wallace.
le diabète lipoatrophique : Lipodystrophie congénitale de Berardinelli-Seip, caractérisé par la disparition du tissu adipeux, avec insulino-résistance majeure, hyperlipidémie et stéatose hépatique ;
Les diabètes associés à des médicaments, en particulier les corticoïdes, les diurétiques, les antipsychotiques (risperdal), les immunosuppresseurs de la famille des inhibiteurs de la calcineurine, etc.

Complications du diabète
Les conséquences du diabète peuvent être lourdes pour la santé. Le diabète est un facteur de risque important de maladies cardiovasculaires, infarctus, insuffisance cardiaque, artérite, accident vasculaire cérébral, de neuropathie, ou encore de troubles micro-angiopathiques pouvant conduire à la cécité (rétinopathie), à une insuffisance rénale chronique (néphropathie). Il a été aussi clairement défini comme un facteur de risque majeur prédisposant à la maladie parodontale[9]’[10].

Le diabète est une maladie aggravant l’invalidité, provoquant la diminution de l’espérance de vie, et engendrant de forts coûts médicaux.

Mode d'administration de l'insuline
Comment cela se manifeste-t-il ?


L’injection sous-cutanée de l’insuline est le principal mode d’administration utilisé.



L’insuline doit être injectée dans différentes régions comme la partie externe des bras, l’abdomen (sauf autour du nombril), la face antérieure des cuisses ou encore la partie supérieure externe des fesses.


En cas d’utilisation d’un stylo, il faut ajouter une aiguille à son extrémité.


Pour être efficace, l’injection sous-cutanée se fait en réalisant un pli entre 3 doigts pour soulever la peau de la zone d’injection, et en piquant en biais à la base du pli. Le pli doit être tenu pendant l’injection et il faut compter jusqu’à 10 avant le retrait du stylo ou de la seringue.

Il est souvent préconisé de réaliser l’injection d’insuline de la même heure dans la même région (par exemple insuline du matin à injecter dans le bras et insuline du soir dans l’abdomen).


Les seringues ont représenté pendant des décennies la seule possibilité d’injection.

Aujourd’hui, les stylos à insuline sont largement répandus et facilitent les injections (stylos à insuline préremplis jetables ou stylos à insuline durables à cartouches réutilisables).



Avec quoi ne faut-il pas confondre ?


Il ne faut pas confondre voie sous-cutanée et voie intraveineuse pour l’insuline.

La voie intraveineuse est réservée aux cas d’urgence essentiellement et est utilisée par les professionnels de santé. L’acidocétose du diabète de type 1 par exemple correspond à une carence aiguë en insuline, avec des symptômes pouvant conduire au décès (amaigrissement, fatigue, soif importante, déshydratation, respiration anormale, coma) ; l’insuline doit alors être apportée en urgence, le plus souvent par voie intraveineuse.



Y a-t-il une prévention possible ?


Certaines précautions sont indispensables avec l’insuline.



Avant utilisation de l’insuline, il faut la conserver au réfrigérateur (flacons, stylos neufs…), à distance du compartiment congélateur et à l'abri de la lumière.
La date de péremption imprimée sur la boîte doit être impérativement respectée, et en cas de dépassement de température les produits ne doivent pas être utilisés.
Après la première utilisation, les stylos se conservent à température ambiante, à l'abri de la chaleur et de la lumière et doivent être jetés après 1 mois d’utilisation. Les stylos doivent être recapuchonnés pour éviter tout accident.
Concernant le matériel usagé, des conteneurs étanches spéciaux sont disponibles en pharmacie ou dans certaines associations. Une fois remplis, des lieux de collectes existent dans chaque municipalité (pharmacies, associations…).







Mode d'administration de l'insuline



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