Lamédecine quantique est
une idée proposée par Fritz-Albert Popp en 1970 selon laquelle les cellules communiquent par
signaux électromagnétiques, la bio résonance, concept pseudo-scientifique.
Pour
les scientifiques conventionnels, la médecine quantique ne résiste pas à
l'analyse scientifique et abuse du public en reprenant la terminologie de
la physique quantique pour des concepts décrits comme fantaisiste.
La
médecine quantique est souvent dénoncée comme ne résistant pas à l'analyse
scientifique. Un chercheur de l'université de Montréal dénonce « l’exploitation de concepts empruntés à la
physique et aux mathématiques sans égard à leur signification et dans des
contextes où ils n’ont aucune pertinence ». En utilisant les
concepts quantiques d'une manière ésotérique (incertitude de Heisenberg, « dualité » onde-corpuscule), on abuserait aisément du public,
généralement peu formé à ces sujets, par l'emploi d'un vocabulaire
pseudo-scientifique. Ainsi, le lexique énergétique et quantique utilisé
comprend de nombreux mots qui sont séduisants par la connotation qu'ils
transportent : « champ d'énergie », « interférences »,
« blocages », « flux », « effet tunnel »,
« onde », « résonance », mais qui ne sont pas fidèles aux
descriptions correspondantes de notions empruntées à la physique.
Elle
est donc considérée par la science conventionnelle comme une pseudo-médecine. La physique quantique est l'étude de la dynamique des
particules subatomiques et n'a rien à voir avec les sciences humaines, la spiritualité, la religion et la médecine.
En lien avec l'univers de la
physique quantique, la médecine quantique propose d'appréhender la santé
humaine selon un postulat totalement différent de celui invoqué jusqu'à présent
par la médecine classique. Si cette thérapie crée de plus en plus d'émulation
dans son sillage, elle provoque également de nombreuses polémiques.
Explications.
La médecine quantique,
kézako ?
Contrairement à la médecine
traditionnelle qui perçoit le corps humain comme une addition de plusieurs
organes, la médecine quantique développe une approche plus holistique selon laquelle
l'organisme serait composé de particules de lumière, appelées photons, qui
dégagent un champ vibratoire. La santé de l'homme serait gérée par les échanges
informationnels entre les cellules et non par les rapports biochimiques
qu'elles entretiennent, postulat de base qui sous-tend la médecine classique.
Le symptôme, et plus encore la pathologie, serait le résultat d'un déficit ou
d'une anomalie au niveau de cette information.
Une médecine inspirée
par la physique
Pour ses détracteurs, la physique
quantique fait partie du domaine de l'abstrait, voire de l'irrationnel.
Pourtant, de nombreux scientifiques, parmi lesquels figure un certain Albert
Einstein, se sont largement penchés sur le comportement des atomes et autres
particules subatomiques. A la différence de la physique classique de laquelle
elle s'est écartée, la physique quantique suppose que les ondes magnétiques
sont des photons. Or, il s'avère que le biophysicien allemand Fritz-Albert Popp
a démontré dans les années 1970 que les cellules humaines émettaient, elles
aussi, des "biophotons" qui s'organisent en champs énergétiques au
sein desquels sont véhiculées les informations. Dès lors, la médecine quantique
s'est inspirée de cette découverte pour appréhender le corps humain d'une
manière différente.
Comment fonctionne la
médecine quantique ?
Dans le cadre d'une thérapie
quantique, le médecin ne constitue qu'une sorte de relai au travers duquel
l'information portant le message de la guérison va passer. Autrement dit, cette
médecine alternative base son concept thérapeutique sur les ressources
intrinsèques de l'individu et sur sa capacité à se guérir lui-même en
mobilisant son énergie. Pour l'y aider, le praticien dispose d'appareils
de biofeedbackquantiques, tels que la machine
d’Imagerie Electro-photonique SCIO ou le système LIFE, qui lui permet de visualiser
les ondes magnétiques qui parcourent le corps du patient. La thérapie consiste
alors à renvoyer des fréquences correctrices dès lors que l'appareil détecte
des anomalies fréquentielles, de façon à restaurer une sorte d'équilibre
énergétique. On parle alors de biorésonance pour qualifier l'émission de
rayonnements électromagnétiques visant à influencer le fonctionnement
cellulaire.
Quelles sont ses
limites ?
Si la plupart des scientifiques
conviennent de l'intérêt d'une approche énergétique et vibratoire du corps
humain, certains d'entre eux mettent néanmoins en garde contre les promesses
trop précipitées de cette discipline. L'utilisation et la multiplication
d'appareils de biofeedbackutilisant des logiciels et des
paramètres différents peuvent, en effet, conduire à une diversité du diagnostic
et à de potentiels dérapages. D'autre part, le problème de la formation à la
médecine est également mis en avant. Si la médecine conventionnelle requiert
des années d'études, certains se demandent et s'inquiètent de savoir si, à
terme, la seule formation à l'utilisation d'un appareil de biofeedback sera
nécessaire pour établir un diagnostic et traiter la pathologie. En d'autres
termes, la machine va-t-elle remplacer l'expertise humaine ? La compétence du
praticien sera alors remise en cause. De plus, certains s'interrogent sur la
réelle efficacité des ondes correctrices qui, à l'écran, semblent virtuellement
efficientes mais dont les réels effets sur les organes n'ont pas fait l'objet
d'études scientifiques suffisamment probantes à l'heure actuelle.
Votre nez apprécie les parfums délicats et se fronce lorsqu'il passe à proximité d'odeurs nauséabondes. Mais il est également capable de sentir si vous allez bien ou si vous devriez aller chez le médecin.
Ne plus être capable de bien identifier les odeurs est une caractéristique clinique précoce de la maladie d'Alzheimer, selon une étude de l'école de médecine de Harvard (Etats-Unis). Les personnes qui échouent lors des tests d'évaluation des odeurs ont également un taux plus élevé de plaques amyloïdes dans le cerveau (des protéines révélatrices de la maladie d'Alzheimer). Tout simplement parce que lorsque la maladie commence à toucher les cellules du cerveau, elle s'attaque en souvent aux cellules cruciales pour le sens de l'odorat.
Certaines personnes ont un sens olfactif plus poussé que d'autres et sont capables de percevoir des odeurs que d'autres n'avaient pas senti. Mais sentir une odeur un peu incongrue (comme une odeur de poisson dans un lieu où personne ne fait la cuisine par exemple) pourrait être le signe que l'on est en train de faire un accident vasculaire cérébral. Lors d'un AVC, le flux sanguin vers le cerveau est diminué voire bloqué, cela peut affecter la zone de l'odorat.
Selon l'Académie américaine de neurologie, les hallucinations olfactives sont assez fréquentes et font le plus souvent sentir de mauvaises odeurs mais celles-ci varient souvent d'une personne à l'autre. Mais rassurez-vous : ces hallucinations ne sont pas forcément le signe que vous faites un AVC : cela peut arriver dans beaucoup d'autres circonstances.
Ce n'est pas fréquent mais il est possible d'avoir des hallucinations olfactives (appelées phantosmies) comme aura d'une migraine. Comme pour l'AVC cité plus haut, ce sont souvent des odeurs désagréables qui viennent nous chatouiller les narines et le plus souvent l'odeur de choses qui brûlent ou se décomposent. Cette sensation peut durer entre 5 et 60 minutes. Elle apparaît peu de temps avant la migraine et disparait souvent lorsque les médicaments antidouleurscommencent à faire effet.
Si vous avez la sensation d'avoir perdu le sens de l'odorat et que ce sentiment n'est pas seulement fugace mais que cela dure vraiment, c'est peut-être le signe que vous n'êtes pas en parfaite santé. Des chercheurs de l'Université de Chicago ont constaté que les 40% des personnes âgées qui avaient un odorat modifié et qui ne parvenaient plus à sentir certaines odeurs fortes comme la menthe poivrée, l'orange, la rose, étaient décédées dans les 5 ans qui suivaient. Un mauvais odorat pourrait traduire un mauvais processus de régénération ou de réparation des cellules de l'organisme.
Certaines odeurs du quotidien qui passaient inaperçues viennent soudainement vous chatouiller désagréablement les narines : vous êtes sans doute stressé. Selon des chercheurs américains, le stress trouble à tel point certains mécanismes du cerveau qu'il modifie des parfums neutres en odeurs nauséabondes. Plus on est anxieux, plus les odeurs paraissent repoussantes.
De bonnes nuits, voilà l’un des rouages essentiels pour être en bonne santé. Voici 5 bonnes raisons de profiter de l’été pour retrouver un sommeil de qualité.
Toute l’année, vous vous traînez ? Vous passez vos week-ends sous la couette, pour tenter de récupérer, mais cela ne suffit pas à combler votre dette de sommeil ? Vous n’êtes pas un cas à part. Les Français dorment en moyenne 7h07 en semaine, et 8h04 le week-end. Mais cette récupération est incomplète pour 54 % d’entre eux puisqu’ils jugent leur sommeil insuffisant dans l’ensemble. Bonne nouvelle : l’été est la période parfaite pour remettre les compteurs à zéro ! D’abord parce qu’en vacances, on peut découvrir facilement de combien d’heures de sommeil on a besoin pour être en pleine forme. Il suffit d’éteindre le réveil, de noter à quelle heure on se réveille naturellement, et le temps total passé dans les bras de Morphée. Si la journée qui suit, vous vous sentez en forme, sans baisse de régime, c’est que vous avez eu votre compte. Sinon, il faut réajuster.
L’iPad nuit au sommeil
L’été, c’est aussi le bon moment pour mettre les écrans (tablettes, téléphones...) de côté. Ils sont à éteindre au moins une heure avant d’aller au lit. C’est aujourd’hui bien connu, leur lumière bleue perturbe la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil. Si vraiment vous ne pouvez pas vous en passer, une application gratuite, F.lux, réchauffe la couleur des écrans une fois le soleil couché, dans des tons orangés, pour ne plus gêner la mélatonine. Dans la même optique, les spécialistes recommandent de faire le noir complet dans la chambre. Des oiseaux aux baleines, tous les animaux se reposent. Non, le sommeil n’est pas du temps perdu ! Oui, il est essentiel à une bonne hygiène de vie, au même titre que l’alimentation ou l’activité physique ! Voici pourquoi.
Pour avoir une mémoire d’éléphant
Une seule nuit blanche, ou perturbée, et votre cerveau paye déjà l’addition. Car c’est pendant le sommeil que ce dernier rejoue les informations de la veille, pour mieux les mémoriser. Bien dormir aide donc à stocker les apprentissages sur le long terme. Cela nous permet aussi d’être efficace tout au long de la journée. Quand on est somnolent, « la faculté de concentration s’amenuise », prévient le professeur Isabelle Arnulf, neurologue, directrice de l’unité des pathologies du sommeil de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, à Paris. Votre vigilance diminue aussi, ce qui peut être dangereux derrière un volant. Un accident mortel sur trois sur autoroute est dû à l’endormissement, dixit la Sécurité routière. Autre chiffre effrayant : 5 heures de sommeil ou moins la veille d’un départ multiplie par 3 le risque d’accident. La Sécurité routière affirme même que prendre la route avec une dette de sommeil équivaut à conduire en ayant trop bu !
A savoir : Les jeunes grandissent quand ils sont allongés. La fabrication de l’hormone de croissance a en effet lieu principalement pendant les phases de sommeil lent profond, avant minuit. Quand ils enchaînent les nuits courtes, cela peut réellement impacter leur taille.
Pour garder votre poids de forme
C’est prouvé, le manque de sommeil stimule l’appétit et l’envie d’aliments gras et sucrés. Enchaîner des nuits chaotiques « favorise une prise alimentaire hédonique, centrée autour du plaisir. On choisira plutôt des gâteaux qu’une assiette de légumes verts », précise le professeur Arnulf. Des aliments à haute teneur calorique qui feront pencher l’aiguille de la balance du mauvais côté. Pourquoi ? Parce que pendant le sommeil est sécrétée la leptine (qui joue les premiers rôles dans le mécanisme de satiété), beaucoup plus que la ghréline (l’hormone qui stimule l’appétit). Si vous passez une nuit blanche, l’équilibre dont ont besoin ces deux hormones pour bien fonctionner sera rompu, la ghréline augmentera, la leptine diminuera. Votre appétit augmentera, le signal de satiété retentira plus tard. À long terme, on note une augmentation du risque de développer du diabète de type 2 ou une obésité.
Pour ne pas enchaîner les rhumes
Même si les chercheurs continuent d’enquêter à ce sujet, et que le champ des interrogations reste très vaste, il ne fait plus de doute aujourd’hui qu’un manque de sommeil chronique affaiblit le système immunitaire. C’est ce système qui nous empêche d’être constamment malades. Mais il a besoin de repos pour bien marcher. On sait par exemple que notre organisme fabrique des leucocytes (globules blancs), qui aident à lutter contre les infections, pendant le sommeil. Des nuits de mauvaise qualité augmentent donc la vulnérabilité aux infections. Concrètement, cela signifie que l’on risque d’être plus souvent malade, par exemple en enchaînant les rhumes.
Pour être de bonne humeur
Après une seule mauvaise nuit, on est déjà fatigué, irritable et plus triste. Mais si la dette de sommeil grandit, c’est la dépression qui guette. Sans oublier que le manque de sommeil nuit aussi à la beauté de votre peau, apportant cernes et teint chiffonné à court terme, vieillissement prématuré de l’épiderme à plus long terme, car en manque de sommeil, la peau s’affine et synthétise moins bien le collagène. Le collagène est cette protéine qui aide la peau à garder sa souplesse. Ce n’est pas pour rien que l’on parle de sommeil réparateur.
Pour garder un cœur en bonne santé
« Le sommeil met au repos le système cardiovasculaire », explique le professeur Arnulf. La pression artérielle, en baissant, met le cœur et les artères en mode « pause ». Mal dormir, ou trop peu, augmente donc les risques d’hypertension artérielle, d’infarctus, d’athérosclérose (quand les artères sont encombrées de mauvais cholestérol), d’accident vasculaire cérébral... En manque de sommeil, le corps fabrique plus de cortisol, l’hormone du stress, facteur de risque cardiovasculaire. En manque de sommeil, nous consommons également plus gras et sucré (voir plus haut), ceci pouvant aussi expliquer cela.
Voilà quelques conseils pour mieux dormir: évitez les excitants (café, thé, colas...) le soir, ne pas aller courir après 20 heures (même si l’activité physique, le reste de la journée, reste fortement encouragée), et se choisir une activité relaxante en fin de journée, comme la lecture. Le dîner ne doit être ni trop copieux, ni trop léger, pour ne pas être réveillé par la faim. Enfin, un dernier conseil c'est d’écouter ses signaux de sommeil (bâillements, yeux qui piquent...). Des gestes simples, mais qui peuvent vraiment optimiser nos nuits, en qualité comme en durée.
D'après les informations de France Bleu, le CHU de Grenoble Alpes a procédé le 14 août 2017 à une greffe simultanée de deux bras. Après une chute accidentelle en gare de Chambéry, les bras d'une femme avaient été sectionnés par un train.
Une course contre la montre et une première en France selon l'équipe médicale : une femme, dont les deux bras avaient été sectionnés par un train, a pu être opérée à Grenoble deux heures après l'accident et ses membres réimplantés, a annoncé jeudi 24 août l'hôpital. L'équipe médicale du service de chirurgie de la main a ainsi "réalisé la première réimplantation réussie bilatérale et simultanée de bras en France", indique le Centre hospitalier universitaire Grenoble Alpes (CHUGA) dans un communiqué.
Le 14 août à 15h30, cette jeune femme de 30 ans avait été victime d'un accident sur le quai de la gare de Chambéry et ses bras sectionnés. Prise en charge rapidement par les secours, la patiente a été transférée vers le CHUGA. Dans le même temps, les deux membres amputés étaient transportés dans un conditionnement parfait à l'hôpital.
Une coordination parfaite
Grâce à la coordination du SAMU et du service de chirurgie de la main, la patiente a pu être admise au bloc opératoire à 17h00, moins de deux heures après l'accident.
Cette "très rare et très délicate" intervention, qui a duré quatre heures, s'est déroulée en double équipe. Débutée à 17h20, elle s'est terminée "avec succès", selon l'hôpital, à 21h30. "La rapidité d'intervention des secours et la dextérité de l'équipe médicale ont permis de réimplanter les deux membres sectionnés et de donner à la patiente le maximum de chances de récupération", souligne le CHUGA.
Un trop long délai entre le traumatisme et la réimplantation peut entraîner des lésions irréversibles. Toutefois, il faudra à la patiente de longs mois pour parvenir à la récupération fonctionnelle de ses deux bras, après une rééducation spécialisée.
Ce matin, à 11h15, une conférence de presse s'est tenue au CHU de Grenoble avec les dr Chedal Bornu Corcella et Bouyer.
Peu de gens s’en rendent compte, mais l’industrie de la santé est l’une des plus affectées par la réalité virtuelle. Cette nouvelle technologie a d’ores et déjà transformé le secteur. Découvrez de quelle façon la VR bouleverse l’industrie de la santé.
Atténuer la sensation de douleur par la réalité virtuelle
En utilisant la réalité virtuelle, il est possible d’atténuer la douleur liée aux brûlures ou à d’autres blessures. Il a par exemple été prouvé que le fait de contempler des paysages enneigés à travers un casque VR permet de détourner l’attention du patient et d’atténuer la sensation de douleur. Des applications spécialement prévues à cet effet sont en cours de développement, et de nombreux hôpitaux ont déjà recours à cette technique pour faciliter les procédures les plus douloureuses sans avoir recours à l’anesthésie.
Parmi les applications de santé VR développées pour atténuer la douleur, on compte SnowWorld, un jeu créé par l’Université de Washington. Le logiciel est encore en cours de développement, mais de nombreux essais cliniques ont permis de démontrer son efficacité.
Thérapie d’exposition par la réalité virtuelle
Certaines cliniques utilisent la réalité virtuelle pour la thérapie d’exposition. Cette méthode thérapeutique consiste à exposer les patients à la source de leur traumatisme à travers une simulation en VR. Elle est notamment utilisée aux États-Unis sur les soldats atteints du syndrome de stress post-traumatique suite aux guerres menées en Irak ou en Afghanistan.
Plus de 60 sites liés au secteur de la santé, incluant des hôpitaux, des bases militaires et des centres universitaires, utilisent la thérapie d’exposition en VR. Le patient est guidé par un thérapeute et expérimente une situation similaire à celle qui l’a traumatisé dans des conditions sécurisées et contrôlées.
Par exemple, le soldat pilote un Hammer dans la réalité virtuelle, et se retrouve confronté à l’explosion d’une bombe artisanale. L’exposition peut aider les soldats qui ont survécu à la guerre à surmonter leur traumatisme en stimulant leur imagination. 14 scénarios différents sont proposés à l’heure actuelle.
Affronter les phobies grâce à la VR
La thérapie d’exposition est également utilisée pour lutter contre les phobies. Supervisé par un psychologue, le patient se retrouve progressivement confronté à la source de ses peurs à travers la réalité virtuelle. Par exemple, une personne angoissée par le fait de devoir parler en public pourra se retrouver confrontée à une audience virtuelle afin de surmonter sa peur. Cette méthode est particulièrement efficace pour lutter contre l’arachnophobie.
On peut prendre l’exemple de l’application Arachnophobia, développée par IgnisVR. Assis à une table, le joueur peut libérer des araignées enfermées dans une cage au rythme qui lui convient. Le co-fondateur de IgnisVR, Martin Segers, précise que cette application est avant tout expérimentale et ne doit pas être prise trop au sérieux. Malgré tout, une étude menée aux États-Unis a permis de démontrer l’efficacité de la thérapie d’exposition sur la santé. 23 participants ont été invités à approcher prudemment les araignées virtuelles, et 83% d’entre eux ont constaté des signes d’amélioration.
Chirurgie robotique
La chirurgie robotique est devenue une technologie virtuelle très populaire. L’opération chirurgicale est effectuée par un appareil robotique, contrôlé par un humain par le biais de la VR. Cette méthode permet d’accélérer les opérations et de réduire les risques de complications. De plus, la réalité virtuelle peut permettre au chirurgien d’opérer à distance grâce à la téléchirurgie. En outre, la VR est utilisée à des fins éducatives, pour permettre aux jeunes étudiants en médecine d’assister à des opérations en vue subjective.
Retrouver la motricité grâce à la VR
En janvier dernier, une jeune femme de 17 ans a perdu la capacité de marcher suite à une attaque. Shannon Mackey était incapable d’utiliser la partie gauche de son corps. Heureusement, grâce à la combinaison d’une physiothérapie traditionnelle et d’expériences de méditation en réalité virtuelle, la jeune femme a progressivement retrouvé la motricité.
Sortir de la dépression grâce à la VR
Le potentiel de la réalité virtuelle pour soigner les problèmes mentaux est encore très peu exploité. Au Royaume-Uni, une expérience a été menée auprès de 15 personnes atteintes de dépression. Par le biais d’un casque VR, les patients incarnent un avatar adulte qui reproduit leurs mouvements. Par la suite, ils se retrouvent face à face avec un enfant en train de pleurer. Il leur est alors demandé de consoler l’enfant en utilisant des phrases réconfortantes. Les rôles sont ensuite inversés, et le patient incarne l’enfant. L’adulte va alors employer les mêmes mots d’amour pour les réconforter.
La compassion visible et audible a permis d’apaiser les participants à l’expérience et de diminuer leur niveau de dépression. Les effets sont visibles au bout d’un mois seulement. Comme l’explique Chris Brewin, professeur de psychologie à l’University College London, qui a dirigé l’étude, les personnes anxieuses et dépressives ont bien souvent une tendance excessive à l’auto-critique. C’est pourquoi une telle expérience peut permettre de les soulager. Cette étude de petite ampleur démontre que la VR peut permettre de calmer cette voix intérieure qui blesse de nombreux dépressifs.
Visualiser le fœtus de son enfant grâce à l’échographie VR
Grâce à la réalité virtuelle, les futurs parents pourront bientôt visualiser une modélisation 3D du fœtus de leur enfant. Une entreprise brésilienne est parvenue à combiner l’imagerie par ultrasons et le scan IRM pour créer une modélisation 3D de l’embryon. Le cordon ombilical, le placenta et le fœtus sont modélisés, et l’image est bien plus claire et détaillée qu’avec une échographie traditionnelle. La ressemblance entre les modèles 3D et l’apparence réelle des nouveau-nés est étonnante.
En combinant cette technologie de modélisation avec la réalité virtuelle, il est possible d’augmenter notre compréhension des caractéristiques anatomiques du fœtus. Ces modèles peuvent être utilisés à des fins éducatives, ou comme une méthode pour permettre aux parents de visualiser leur futur bébé.
Reposer son esprit et retrouver la santé sur une plage virtuelle paradisiaque
Nous rêvons tous, de temps à autre, de nous évader du quotidien sur la plage de sable fin d’une île déserte tropicale. Faut de moyens financiers, cette possibilité d’exil salutaire pour la santé n’est pas offerte à chacun d’entre nous. Toutefois, de nombreuses applications en réalité virtuelle dédiées à la méditation, comme The Guided Meditation ou Perfect Beach, permettent de s’immerger au sein d’un environnement virtuel paradisiaque.
L’utilisateur sélectionne un environnement, une musique relaxante, puis il peut se laisser aller à contempler le paysage à 360 degrés. Au bord de la mer, au sommet d’une montagne, auprès d’un feu de camp dans une forêt, détendez-vous et laissez l’application mesurer l’évolution de votre rythme cardiaque.
Une étude publiée par l’US National Library of Medicine National Institutes of Health (NCBI) a démontré la possibilité d’améliorer les facultés de concentration des utilisateurs grâce à de telles applications. Une femme de 32 ans, atteinte de troubles de la personnalités, a réussi à focaliser son attention en voguant sur une rivière virtuelle. Grâce à cette expérience, ses envies de suicide, de mutilation, de consommation de drogues et ses émotions négatives ont été fortement réduites.
L’hôpital britannique « Royal Trinity Hospice » accueille des patients en fin de vie et les accompagnent dans leurs derniers jours en leur offrant des conditions dignes avant de s’éteindre. Le centre propose désormais à ses patients de réaliser un de leur rêve virtuellement et de les éloigner, le temps d’une expérience immersive, de la douleur et de l’anxiété de leur quotidien.
L’accompagnement des personnes en fin de vie est délicat. Il faut offrir bien évidemment des soins mais aussi un accompagnement et beaucoup de compréhension. De nombreux patients, avant de mourir, évoquent leurs souvenirs, leurs joies mais aussi leurs regrets de ne pas avoir réalisé telle ou telle chose dans leur vie. C’est pourquoi, un hôpital londonien a tenté, avec succès, de permettre à ses patients de s’échapper de la réalité et de réaliser un de leur rêve grâce à la réalité virtuelle. Non seulement les patients sont heureux de l’expérience insolite mais cela a aussi un effet très bénéfique sur leur souffrance et leur anxiété.
anxiété.
La VR pour améliorer la qualité de vie des patients en phase terminale
Tout est parti de la rencontre d’un producteur de films avec une mère, paralysée depuis de nombreuses années. Celle-ci a confié au réalisateur que son plus grand regret était de n’avoir jamais pu nager avec les dauphins et, désormais handicapée, ne pourrait désormais plus jamais réaliser ce rêve de petite fille. Touché par cet aveu, le réalisateur a alors conçu un film immersif en 3D et à 360 degrés pour la maman de deux enfants. Face à l’émerveillement de la femme handicapée durant son expérience en réalité virtuelle de nager avec des dauphins, l’idée de s’associer avec un hôpital pour personnes en fin de vie a germé dans l’esprit du producteur.
Et c’est vers l’hôpital « Royal Trinity Hospice » de Londres, qui accueille des patients en fin de vie, que l’expérience s’est poursuivie. Les patients évoquent auprès de l’équipe médicale un rêve qu’ils aimeraient réaliser avant de mourir et le personnel choisit, parmi la playlist d’expériences VR disponible, le film immersif le plus adapté. Les patients peuvent ainsi, depuis leur lit d’hôpital, vivre virtuellement la sensation de faire du ski dans les Alpes, surfer sur la plus belle vague de Tahiti, admirer les chutes du Niagara, voyager à travers le monde, etc. Les limites physiques du corps de les contraintes de la maladie sont oubliées le temps de l’expérience et les résultats sont très encourageants.
L’hôpital réduit la douleur et l’anxiété de ses patients grâce à la VR
L’un des principaux objectifs d’un établissement recevant des patients en fin de vie est de réduire leur stress et la douleur tout en offrant un accompagnement digne pour les derniers instants de la personne. Les expériences en réalité virtuelle proposées semblent idéales pour cela.
Susie, par exemple est une patiente atteinte d’un cancer en phase terminale particulièrement douloureux. Après avoir expérimenté un voyage virtuel aux Maldives, la patiente, qui avait évalué sa souffrance à 7 sur une échelle de 10 avant d’enfiler le casque de réalité virtuelle, indiquait ne plus souffrir qu’à 3 sur 10 après l’immersion apaisante.
Le chercheur Mel Slater a mené une intéressante expérience en réalité virtuelle. Cette expérience reproduisait, sur les cobayes, l’étape de décorporation (sortie du corps) décrite par de nombreuses personnes ayant vécu une expérience de mort imminente. Le résultat de l’étude menée est particulièrement encourageant puisque les personnes ayant tenté l’expérience avaient moins peur de mourir par la suite. Explications…
De nombreuses personnes ayant été déclarées mortes cliniquement par un médecin (généralement après un arrêt cardiaque de quelques minutes) et étant revenues à la vie ont raconté avoir vécu une expérience troublante. Cette expérience appelée de mort imminente (Near Death Experience en anglais ou NDE) a changé les personnes l’ayant vécu. Ceux-ci ne craignaient alors plus de mourir et devenaient plus empathiques et généreux. C’est en se basant sur les étapes des témoignages de personnes étant déclarées mortes et étant revenues à la vie que le scientifique Mel Slater a élaboré son expérience en réalité virtuelle.
Une expérience de mort imminente qui enlève la peur de mourir
Un grand nombre de personnes ayant été déclarées mortes cliniquement racontent avoir senti qu’elles sortaient de leur corps et flotter au dessus de leur enveloppe charnelle comme s’ils étaient des observateurs de la scène qui se déroulait sous leurs yeux. Bien souvent, il leur fallait un certain temps pour réaliser que le corps en dessous d’eux était leur enveloppe charnelle. Ils observaient alors la scène d’au dessus totalement détachés de toute peur, de douleur et de crainte.
Les témoins d’une telle expérience racontent ensuite avoir vu leur vie défiler sous leurs yeux comme un film en accéléré et revoir des scènes de leur passé. Ils étaient ensuite projetés dans un tunnel de lumière blanche où règne un profond sentiment d’amour, de paix et de bien être. Ils rencontraient alors des êtres chers disparus qui étaient dans une sorte de halo lumineux et semblaient resplendissants et plein d’amour. Cependant l’expérience s’arrêtait là puisque brusquement ils avaient le sentiment de revenir brutalement dans leur corps réanimé. Cette expérience, vécue par de très nombreuses personnes sur toute la planète et ayant des religions totalement différente, est toujours similaire et appelée expérience de mort imminente ou NDE. Cette expérience bouleversante change à jamais ceux qui l’ont vécu et ceux-ci perdent toute notion de peur de la mort et deviennent, par ailleurs, de meilleures personnes, plus empathiques et plus généreuses.
L’expérience de mort imminente en réalité virtuelle
Le chercheur britannique Mel Slater a décidé de reproduire partiellement cette expérience auprès de cobayes grâce à la réalité virtuelle afin de voir si les expérimentateurs perdaient, eux-aussi, toute notion de peur de la mort. Aussi, a-t-il monté un projet à l’aide d’un casque de réalité virtuelle Oculus Rift et différents appareils pouvant stimuler, au moyen de vibrations, certains endroits stratégiques du corps. Rassurez vous, les cobayes ne mourraient pas pour revenir à la vie.
Les cobayes étaient invités, dans un premier temps à chausser le casque de réalité virtuelle, de s’installer confortablement sur une chaise. Une fois les appareils de stimulation connectés, l’expérimentateur était invité, par le programme en réalité virtuel conçu pour l’expérience, à prendre conscience de leur avatar et de ressentir leur corps à travers leur avatar. Différents exercices étaient proposés pour que ceux-ci prennent conscience de leur corps physique et de la position dans laquelle ils se trouvent.
La décorporation en réalité virtuelle
C’est après cette première phase de prise de conscience de son propre corps au travers de l’avatar que la personne mourrait de façon virtuelle. Le cobaye voyait alors son point de vue de la scène changer comme s’il était sorti de son corps pour flotter dans la pièce. Toute stimulation physique était alors supprimée reproduisant assez fidèlement les expériences de décorporation décrites par ceux qui ont vécu une véritable expérience de mort imminente.
L’expérience menée par le chercheur est particulièrement réussie puisque, la plupart des cobayes ont assuré avoir ressenti une véritable sensation de séparation de leur corps physique et d’avoir observé leur avatar comme s’ils avaient réellement vécu une expérience de mort imminente et de décorporation.
Les résultats de l’expérience de mort imminente en réalité virtuelle
Pour le moment, trente deux cobayes ont tenté l’expérience de mort imminente en réalité virtuelle menée par le scientifique britannique. 16 d’entres-elles faisaient parti d’un groupe témoin et n’ont pas vécu la partie décorporation de l’expérience VR afin de pouvoir comparer les résultats correctement. Les expérimentateurs étaient ensuite interrogés tout de suite après l’expérience. Plusieurs questions leur étaient posés sur leur religion, s’ils avaient ressenti physiquement une expérience crédible de décorporation, leur sentiment ainsi que si cette expérience les avaient changés notamment sur la question de la peur de la mort.
Les résultats compilés par cette expérience sont assez troublants et encourageants. En effet, les personnes issues du groupe de cobayes ayant vécu l’expérience de décorporation et de mort imminente en réalité virtuelle ont affirmé ressentir désormais moins de peur de mourir que ceux qui ne l’avaient pas vécu. Le chercheur a aussi noté que le fait d’être athée ou croyant ne modifiait en rien les résultats de l’étude.
Des résultats en VR proches des enquêtes auprès de personnes ayant vécu une véritable expérience de mort imminente
Au final, les résultats obtenus grâce à l’expérience de décorporation en réalité virtuelle sont assez proches des enquêtes menées auprès de personnes qui ont vécu une véritable expérience de mort imminente, tout au moins sur l’aspect concernant la peur de mourir.
Des premiers résultats très encourageants donc, mais qui demandent à être confirmés. Aussi, l’équipe de Mel Slater va poursuivre l’expérience sur un plus grand nombre de cobayes afin d’obtenir des résultats beaucoup plus fins et scientifiquement pertinents.
Les médecins chinois ont mené un test à grande ampleur pour le traitement de la toxicomanie avec la réalité virtuelle. Les résultats obtenus sont très encourageants et supérieurs aux traitements classiques. Cette expérience couronnée de succès à, pour le moment, été menée dans une seule province chinoise sur des hommes présentant une dépendance à la méthamphétamine et devrait prochainement être étendue dans d’autres provinces et s’adapter aux femmes.
La toxicomanie est un véritable fléau et les personnes dépendantes des drogues rencontrent de terribles difficultés à se sevrer. Les méthodes classiques de sevrage offrent des résultats limités et les taux de rechute sont particulièrement élevés. Aussi, des médecins chinois ont mis au point une méthode alternative, basée sur la réalité virtuelle, pour traiter les toxicomanes et les résultats sont particulièrement encourageants.
La Chine veut traiter ses toxicomanes grâce à la VR
D’après un article publié par le journal chinois « thepaper.cn » et repris par le média francophone « french China », le bureau de gestion de la désintoxication chinois de la province de Zhejiang a mené un test à grande échelle d’un traitement par la réalité virtuelle de la dépendance à la méthamphétamine. Selon le bureau chinois, 1008 patients présentant une dépendance moyenne à sévère à cette drogue ont suivi un traitement à base de réalité virtuelle pour les aider à perdre leur dépendance à la méthamphétamine.
Selon les résultats de l’étude publiée par le bureau de gestion de la désintoxication de la province dans laquelle les tests ont été réalisés, le traitement à base de réalité virtuelle sur les toxicomanes présentant une dépendance moyenne a la méthamphétamine est « très efficace dans 98,1 % des cas ». Un résultat particulièrement intéressant. Pour les patients souffrant d’une addiction sévère à cette drogue, plus de 67 % des toxicomanes ont montré « une certaine amélioration ». Selon les médecins ayant réalisé l’étude, le taux de sevrage est de 37.6 % sur les 1008 toxicomanes volontaires pour l’étude, ce qui est supérieur aux résultats obtenus avec des traitements classiques d’addiction à la drogue.
La réalité virtuelle comme traitement de la dépendance à la drogue
Selon Wang Yongguang, le médecin responsable de l’étude évaluant les bienfaits de la réalité virtuelle dans le cadre de la dépendance à la méthamphétamine, la VR permet d’évaluer la dépendance du patient à la drogue. Pour cela, les médecins replongent le toxicomane dans un univers ou la drogue coule à flot par l’intermédiaire de vidéos immersives de consommation de drogue. Les médecins ont aussi évalué les capacités des patients à résister aux désirs de consommer de la drogue en voyant ces images.
Le bureau de gestion de la désintoxication de Zhejihang assure, qu’après ce premier succès notable, l’expérience sera étendue à d’autres provinces chinoises. Le responsable du programme de sevrage ajoute, par ailleurs, qu’un programme similaire sera prochainement développé pour les femmes toxicomanes.