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30 avr. 2013

Les origines du mal de dos

Vous ne vous rendez certainement pas compte du nombre de fois en une journée, où vous vous baissez, relevez, étirez, courbez, portez une charge lourde.
Il suffit qu’un seul élément de votre dos (vertèbre, disque, ligament, articulation, muscle) subisse une modification ou une blessure pour que des douleurs surviennent.
Le dos est entièrement soutenu par la colonne vertébrale. La douleur peut concerner chaque étage de cette dernière et le mal prend alors le nom de l’endroit touché :

> Les cervicalgies : lorsque la douleur touche la partie supérieure de la colonne vertébrale : les cervicales.

> Les dorsalgies : le milieu du dos, siège de beaucoup de douleurs sur les vertèbres dites dorsales ou thoraciques.

> Les lombalgies : le bas du dos, les lombaires.
Les douleurs ressenties peuvent être de deux types :
> La douleur aiguë qui s’installe d’un coup et intensément et qui est de durée relativement courte.
> La douleur chronique qui se met en place progressivement, avec une intensité moins forte, mais qui s’installe sur la durée ou qui est récidivante.
En pratique, si la douleur aiguë se répète ou si la souffrance se prolonge, l’avis d’un médecin est indispensable pour établir un diagnostic précis.
Attention donc à ne pas rester avec des douleurs lombaires ou dorsales, sans avoir consulté un médecin généraliste, voire un rhumatologue ou un médecin spécialiste en rééducation fonctionnelle, qui pourra éventuellement s’aider d’examens complémentaires (radiographies, scanner, prise de sang...). A un âge assez avancé, même si l'arthrose est un diagnostic fréquent, il est loin d'être le seul !

La colonne vertébrale
Un mal typiquement féminin ?
Une très grande partie de la population adulte est concernée par le mal de dos. Les femmes sont en première ligne, avec comme facteur déclenchant, voire aggravant, la grossesse. Au fur et à mesure que la femme enceinte avance dans le terme, son ventre prend du volume, le centre de gravité du corps se déplace, et les hormones de grossesse entraînent un relâchement des tissus. Tous ces facteurs accentuent la cambrure du dos, et tendent à favoriser des douleurs locales.

douleur dos stressEt à un âge plus avancé, une ostéoporose peut provoquer chez la femme des douleurs vertébrales. C'est généralement après 60 ans que cette affection risque de se manifester. Aujourd'hui, on bénéficie de nombreux traitements très efficaces contre cette maladie.

Origines du mal de dos

Plusieurs origines peuvent créer vos douleurs aiguës et/ou vos douleurs chroniques.
Comment les reconnaître? Tout d'abord, il faut savoir que dans 70% des cas, la douleur est d'origine musculaire ou ligamentaire, dans 10% d'origine facettaire ou discale. Les douleurs issues de la racine nerveuse représentent que 10%. Et le 10% restant est la combinaison de plusieurs origines.
Voici un moyen simple de mieux les cerner pendant la phase aiguë ou sub-aiguë de la douleur.

Les douleurs d'origine musculaire ou ligamentaire

1) Test de la douleur d'origine musculaire

J'étire lentement les muscles douloureux en amenant l'un des genoux contre la poitrine et en laissant l'autre jambe bien tendue au sol. Je change de côté. Je répète cinq à six fois le mouvement.
Je mobilise lentement les articulations les plus proches de la partie douloureuse.
Je prends un bon bain chaud d'une vingtaine de minutes. Je me fais donner un long massage ou je me repose tranquillement.
Si la douleur diminue ou disparaît, cela confirme l'origine musculaire. Par contre, si aucune amélioration est observée, il faut tester l'origine suivante.

2) Spécificité de la douleur d'origine musculaire

Cette douleur est souvent perçue à droite et à gauche de la colonne vertébrale, et est créee par des mouvements répétés ou une posture maintenue trop longtemps.
La douleur s'exprime par une sensation de brûlure ou d'une contracture localisée dans le dos.
Cette douleur peut-être soit sourde et continue, soit aiguë et lancinante.
La durée variable de la douleur peut être d'une heure à deux semaines.

Les douleurs issues des facettes

1) Test de la douleur d'origine facettaire

J'arque lentement le dos, je regarde vers l'arrière, vers le plafond. Je creuse le bas des « reins ».
La douleur augmente-t-elle?
Non : voir origine suivante.
Oui : je me penche lentement vers l'avant.
Si la douleur diminue cela implique que l'origine est facettaire. Par contre, si la douleur ne diminue pas, il faut tester les origines suivantes.

2) Spécificité de la douleur issue des facettes

Cette douleur est localisée dans le bas du dos, au dessus des fesses. Elle irradie le long de la partie arrière d'une ou des deux cuisses pour atteindre parfois les genoux. Elle ne gagne jamais la jambe ou le pied. Cette douleur est provoquée par une maladresse ou par un faux-mouvement, d'un petit accident.
C'est une douleur aiguë qui coupe le souffle et vous plie en deux. Elle persiste un jour ou deux et son intensité augmente parfois. Elle dure habituellement entre 3 et 10 jours selon la façon dont vous la gérez. Avec un peu de chance, vous subirez peu d'assauts : deux ou trois par an.

Les douleurs issues du disque

1) Test de la douleur d'origine discale

Je me penche lentement vers l'avant. J'arrondis le bas des « reins ».
Mes mains se dirigent vers la pointe de mes pieds. Nul besoin d'atteindre le sol.
Si la douleur augmente cela implique que l'origine est discale. Par contre, si la douleur n'augmente pas, il faut tester les origines suivantes.

2) Spécificité de la douleur issue des disques

La douleur se situe principalement dans le bas du dos. Elle peut irradier dans les fesses, le long de la partie arrière des jambes et aussi loin que les genoux. Mais elle n'irradie jamais dans la jambe ou le pied. Une douleur sourde vous fait pointer l'arrière de votre dos, juste au dessus des fesses, soit à droite, soit à gauche. Cette douleur est créee par une maladresse ou par un faux-mouvement. Un simple incident n'est pas suffisant. Il faut ici un petit accident (Charge lourde soulevée ou déposée sans prendre les précautions élémentaires, dérapage sur une surface glissante...)
La douleur se répand lentement pour passer de l'inconfort initial à une douleur sévère.
L'amélioration se ressent au bout d'une semaine ou deux. À la différence de la douleur issue des facettes, elle ne disparaît pas complètement. Elle vous accompagne constamment soit sournoisement, soit de façon lancinante. Vous vous en libérerez plus difficilement que de la douleur issue des facettes.

Les douleurs issues de l'instabilité intervertébrale

1) Test 1 de la douleur issue de l'instabilité intervertébrale

La douleur augmente-t-elle si j'arque lentement le dos et si je regarde vers l'arrière, vers le plafond ?
La douleur augmente-t-elle aussi si je me penche lentement vers l'avant ?
Certaines attaques de douleur aiguë se combinent-t-elles avec des périodes douloureuses beaucoup plus longues?Attention! Oui à ces trois questions : tester l'origine suivante.

2) Test 2 de la douleur issue de l'instabilité intervertébrale

Je tente de lever une jambe, genou tendu.
Difficile ? Je la fais lever très lentement par l'un de mes proches. Même mouvement avec l'autre jambe.
Si vous parvenez à faire les 2/3 d'un angle droit (60 degrés) sans provoquer cette douleur dans la jambe, cela signifie que vos douleurs sont issues de votre instabilité vertébrale. Si vous n'arrivez pas à faire ce test, testez l'origine suivante.

3) Spécificité de la douleur issue de l'instabilité intervertébrale

La douleur ne gagne jamais la jambe ou le pied. Cette douleur sourde vous fait pointer l'arrière de votre dos, juste au dessus des fesses. Elle est créee par une maladresse ou par un faux-mouvement. La douleur se répand lentement pour passer de l'inconfort initial à une douleur sévère. Elle vous accompagne constamment soit sournoisement, soit de façon lancinante durant une semaine ou deux. Vous vous en libérerez plus difficilement.

Les douleurs issues des racines nerveuses

1) Test de la douleur issue des racines nerveuses

Je tente de lever une jambe en conservant le genou bien tendu. Difficile ? Je la fais lever très lentement par l'un de mes proches.
Même mouvement avec l'autre jambe. Impossible de faire les 2/3 d'un angle droit (60 degrés) sans douleur dans la jambe.
Durant ce test, une douleur dans le dos peut apparaître. Cette douleur est non significative. Elle peut être différente de la douleur initiale dans votre dos ou dans votre jambe. Dans ce test, seule la douleur dans la jambe importe. Si elle irradie dans le genou ou dans le pied alors vos racines nerveuses sont l'origine de vos douleurs.

2) Spécificité de la douleur issue des racines nerveuses

Cette douleur est composée d'une douleur dans la jambe souvent pire que la douleur dans le dos. Elle irradie parfois dans les fesses, le long de la partie arrière des cuisses et des genoux. Mais la douleur ne se limite pas là. Elle atteint jambe, pied et même orteils. Le problème se situe tout autant dans la jambe que dans le dos. Il suffit d'une maladresse ou d'un faux-mouvement dû à une charge lourde soulevée ou déposée sans prendre les précautions élémentaires, d'un dérapage sur une surface glissante. La douleur s'installe progressivement durant un jour ou deux puis se poursuit de façon lancinante et constante des semaines durant. Il est difficile de s'en débarrasser.

Les mille et une sources du mal de dos - Questionnez votre corps


soulager le dosvertebres-lombaireSi vous souffrez de la colonne, sans doute avez-vous déjà essayé de nombreuses méthodes ? Mais êtes-vous bien sûr(e) d'avoir vraiment recherché traité les causes de vos problèmes ? Il faut reconnaître que cette recherche est difficile car souvent, la cause se situe aux antipodes de la douleur et le traumatisme originel souvent oublié (temps de latence pouvant atteindre plusieurs dizaines d'années). Si la plupart des douleurs vertébrales ne présentent pas de caractère de gravité tout au moins à leur début, certaines sont parfois trompeuses et peuvent dissimuler un problème plus profond. L'objectif de cet article est de vous expliquer dans le détail ce qu'il convient de faire dans chaque situation, du simple mal de dos à la douleur la plus sérieuse. Les traitements que je propose sont éprouvés et pratiqués chaque jour par des milliers de thérapeutes de toutes spécialités de par le monde. La vision holistique que je vous propose vous permettra d'aller plus loin que les techniques et de changer votre vision de la vie, par une meilleure prise en charge personnelle de vos problèmes .

ATTENTION
Je vous conseille de consulter impérativement un médecin si votre douleur vertébrale est :
- due à un choc violent ou à un accident (radiographie diagnostique)
- accompagnée de fièvre même modérée (infection microbienne possible)
- permanente et qu'aucune position ne la calme (inflammation chronique) (radiographie + laboratoire)

D'où vient la douleur ?

La douleur est transmise au cerveau par les nerfs sensitifs. Elle est toujours la conséquence de l'irritation ou la compression d'un nerf par une cause mécanique , chimique ou psychosomatique. Traiter la douleur par des médicaments ne doit en aucun cas dispenser d'en rechercher la cause. Les douleurs vertébrales ont des causes très diverses que nous passerons en revue en indiquant à chaque fois les traitements les plus adaptés et quand vous devez impérativement consulter un praticien spécialisé.

Avez-vous subi un traumatisme ?

Par traumatisme il ne faut pas forcément entendre une fracture ou une chute violente. Parfois les petits chocs ont des conséquences plus importantes que les grands . Pourquoi ? Tout simplement parce qu'on ne les prend pas suffisamment au sérieux et que souvent on ne les soigne pas correctement Les accidents de la circulation, du travail , de loisirs, de sport, les suites d' accouchement sont les causes les plus fréquentes des douleurs vertébrales. Les troubles mécaniques entraînent non seulement des douleurs locales mais aussi des troubles nerveux, circulatoires, généraux ou à distance. Traitement : bilan ostéopathique et posturologique complets et soins suivis jusqu'à rééquilibration totale. Les statistiques démontrent que 80% de ces troubles peuvent être améliorés par la méthode de régénérescence vertébrale en 12 temps, quel que soit l'âge. Les chocs et traumatismes ont des conséquences prévisibles dont la prévention permettrait de minimiser considérablement les effets . Les conséquences lointaines de ces accidents ont pour nom arthrose, dégénérescence articulaire en raidissement, tassement vertébral, douleurs et handicap locomoteur , dépression nerveuse.

Traumatismes physiques les plus fréquents :

Méga-traumatismes
- accidents de la circulation que vous soyez conducteur ou passager, même sans plaie apparente , votre corps absorbe l'énergie cinétique due à la brutale décélération.
- accidents de sport : chute sur le bassin, le coccyx, le dos , sur la tête, l'épaule, torsion brutale, choc direct ou indirect sur la colonne.
- faux-mouvements : penché en avant , soulever une charge.

Traitement : postéopathie, posturologie, programme de restructuration vertébrale en 12 temps.

Micro-traumatismes :
le plus souvent méconnus ou négligés. Et pourtant, que de conséquences pour votre santé ! Quelques exemples :
- mauvaise position maintenue en flexion , en extension ou en torsion (travail de bureau, informatique, jardinage, bricolage...).
- gestes répétitifs avec matériel mal adapté .
- mauvais siège de travail, canapé mal conçu, sans contrefort lombaire.
- mauvais siège de voiture sans renfort lombaire.
- lit défectueux : trop mou ou trop dur.

Traitement : ergonomie. Rééducation posturale, restructuration vertébrale.

Exercice et sports

Les accidents surviennent souvent par manque d'échauffement, mauvaise préparation physique avant l'effort, fatigue, surmenage, excès de compétition, sports violents pratiqués occasionnellement par un sédentaire aux muscles mal préparés.

Traitement : toujours pratiquer un échauffement avant tout sport, stretching des muscles qui vont ête sollicités, stretching et relaxation après le sport. En cas d'accidentarticulaire (non chirurgical ): ostéopathie, kinésithérapie , thermalisme, thalassothérapie et traitement du terrain. Mais surtout choisissez un sport ou une activité physique qui ne présente pas de risques quel que soit votre âge.

Mal de dos au féminin ( lire " La santé au féminin " et " L'ostéopathie deux mains pour vous guérir ")

Grossesse et accouchement: des causes souvent méconnues.

La grossesse est un événement capital dans la vie d'une femme. C'est une période de métamorphose du corps et de l'esprit mais c'est aussi une dure épreuve pour la région lombaire.

Prévention :
Avant la grossesse, pratiquer une musculation sérieuse de la colonne vertébrale et de la sangle abdominale. Pendant la grossesse, la gymnastique est conseillée jusqu'au 5e mois, sous la direction d'un kinésithérapeute ou d'une sage femme. L'accouchement constitue un événement majeur dans la vie d'une femme. Il peut être la source de problèmes vertébraux et plus particulièrement du bassin et de la colonne lombaire. Au moment de l'accouchement le bassin s'ouvre, les muscles abdominaux et le diaphragme forcent dans un même mouvement d'expulsion. La durée excessive de la phase de travail, le mauvais état de la musculature ou de la colonne vertébrale , la torsion du bassin de la mère, la carence minérale, le stress constituent autant de facteurs prédisposants aux incidents d'accouchement.

Traitement préventif :

Il est essentiel au début de la grossesse (entre le 3e et 4e mois) de faire pratiquer une sérieuse révision de la colonne vertébrale et du bassin par un ostéopathe. Alimentation équilibrée et riche en minéraux et vitamines naturelles pendant la grossesse.

Après l'accouchement : prudence.

Mal au dosAttention aux attitudes qui mettent la colonne vertébrale en flexion , compressent le disque et tiraillent les ligaments lombaires, sacrés et vertébraux. Ne pas se pencher pour langer le bébé, ni pour le soulever. Utiliser une table à langer qui vous permette de ne pas vous pencher en avant. Utilisez une baignoire que vous mettrez à votre hauteur sur une table à langer et non au fond de la baignoire. La rééducation du périnée pour importante qu'elle soit, ne doit pas faire négliger de remuscler la sangle abdominale et la région lombaire.

Du choc à la fibrose et à la rétraction musculaires

Lorsqu'au niveau de votre corps se produit un traumatisme une modification des tissus environnants se crée , au niveau de la "lésion : la zone s'empâte, reste gonflée, chaude, les tissus voisins peuvent se fibroser, créant des adhérences et des rétractions. Les muscles se contracturent dans un premier temps pour protéger la zone blessée. Dans un second temps, si la lésion n'est pas réparée, les muscles vont rester contractés (installation de contractures chroniques), puis perdre leur élasticité , devenir fibreux (fibrose) et enfin brider de façon permanente les articulations, C'est ainsi qu'une lésion simple, pour ne pas dire banale au niveau de la colonne vertébrale, se transformera en quelques mois ou années en un blocage articulaire chronique que l'on qualifiera à tort de rhumatisme. Ce type de blocage très courant n'est en fait que la séquelle d'une affection traumatique mal traitée ou ignorée.

Traitement :Il s'agit avant tout d'effectuer un bilan ostéopathique à la recherche des causes qui permettra de déterminer les relations de causes à effet, au-delà des apparences, souvent trompeuses.

Les agressions climatiques et telluriques

Qui n'a un jour attrapé un coup de froid ou un courant d'air sur la nuque et éprouvé le lendemain une pénible douleur des muscles du cou ou encore un bon rhume ?

Les douleurs du temps :

Les agressions climatiques sont appelées par les chinois "énergies perverses". Le froid, l'humidité, le vent, la chaleur et la sécheresse constituent les influences climatiques qui, dans la tradition médicale orientale déclenchent la plupart des maladies. Aujourd'hui nous comprenons mieux à quoi sont dues ces douleurs "rhumatismales ". La pression barométrique agit en effet directement sur les récepteurs de pression (barorécepteurs) articulaires, rendus plus sensibles à la suite d'entorses articulaires ou de séquelles de fractures. Si vous êtes en bonne santé vous vous adaptez facilement aux changements climatiques. Mais si vous êtes fatigué ou stressé un changement soudain peut déclencher l'apparition brutale de douleurs musculaires , articulaires ou névralgiques. Les atteintes climatiques récentes restent localisées à la surface du corps , durcissant les muscles et les tendons.mal de dos-massage

Traitement :
1- Tisanes de drainage afin d'éliminer les toxines, bains aromatiques chaud s dans le but d'accélérer la micro-circulation...
2- "Déblocage" de la zone atteinte par massage, moxas des points correspondants. Il existe ainsi au niveau de chaque méridien d'acupuncture des points prévus pour chaque "énergie perverse"
3-Ostéopathie générale

Les influences telluriques et électriques

Les anciens ne construisaient jamais une maison sur une source ou une faille. La composition des sols, la présence de courants d'eau sous-terrains , sous votre maison ou votre immeuble peuvent, occasionner chez certaines personnes hypersensibles des troubles divers. Les appareils électriques, les ondes électromagnétiques agissent aussi de façon insidieuse sur vos équilibres internes et peuvent être responsables de douleurs et maladies diverses. En cas de doute, demandez une expertise géobiologique.

Le surmenage

Le surmenage, en diminuant votre capacité de défenses vous expose à des problèmes mécaniques variés. Le moindre faux pas ou faux mouvement seront immédiatement sanctionnés par un blocage brutal. Une mauvaise position de travail , un mauvais poste de travail , un mouvement répétitif dans une mauvaise position peuvent entraîner une inflammation musculaire, puis une tendinite ou une contracture désagréables voire invalidantes

sos mal de dosTraitement : repos périodique si vous travaillez sur écran ou dans des positions penchées en avant, modifiez votre poste de travail, apprenez à faire une courte sieste après déjeuner , apprenez la relaxation, faites du yoga. Le soir prenez un bain aromatique chaud (formule relaxante), suivi d'un massage aromatique relaxant. Evitez surtout de vous doper par des produits qui effacent artificiellement la fatigue et a douleur, les conséquences n'en seraient que plus grave. Dans tous les cas assouplir et renforcer le dos.

Le stress :

Les agressions psychiques (stress, émotions fortes, peur, souci, contrariétés, carences affectives) exercent une influence directe sur votre équilibre physiologique. Elles se surajoutent aux déséquilibres nutritionnels (carences ou excès) et physiques (insuffisance musculaire, tensions, blocages...). Vous réagissez en fonction de votre tempérament (terrain biologique). Le stress est la cause principale des dysfonctionnements organiques, le plus souvent au niveau de la vésicule biliaire (nausées), de l'estomac (gastrites, ulcération...), de l'intestin (colite, spasmes...), et de la musculature vertébrale qui devient dure et douloureuse (spasmophilie).

Traitement :
Pratiquer un bilan naturel de santé puis traiter les les causes du problème.
- psychologique: psychothérapie, sophrologie, relaxation, yoga, pensée positive...
- vérifier l' équilibre minéral et complémenter si nécessaire l'alimentation par les éléments manquants (calcium, fer, zinc, magnésium, sélénium, nickel, manganèse, cobalt, chrome...) oligo-éléments complémentaires : lithium (contenu dans la dolomite) et le lithothamnium calcareum (algue calcaire).

stress
La sédentarité, l'absence d'exercice :

La colonne vertébrale ne peut être solide et résistante sans une bonne musculature de soutien. Le bon état de cette musculature dépend de deux facteurs essentiels: une alimentation suffisamment riche en protéines et une activité physique minimum permettant de conserver des muscles toniques et efficaces. De plus, les muscles constituent pour les os de véritables pompes sanguines. Leur atrophie diminue l'apport sanguin aux vertèbres et favorisent la survenue de l'ostéoporose et de la décalcification .

L'absence d'entretien physique a pour conséquences :
- le vieillissement prématuré de l'organisme.
- une perte des muscles envahis par du tissu graisseux.
- un ralentissement de la circulation premier stade de l'encrassement artériel
- l'apparition précoce de ptôses organiques (descente des organes : intestins, foie, estomac, reins, vessie, utérus...) se traduisant par une proéminence inesthétique du bas-ventre.

Les fausses douleurs vertébrales :

De nombreuses affections occasionnent des douleurs de la colonne vertébrale qui ne sont pas d'origine vertébrale (calculs rénaux, ou vésiculaires, douleurs cardiaques...). Chaque organe possède en effet sa projection vertébrale. Dans tous les cas il est indispensable de consulter un médecin généraliste afin d'éliminer une affection nécessitant une intervention médicale (coliques néphrétiques, calculs biliaires...), puis de voir un ostéopathe ou un phytothérapeute...

Champs perturbateurs et foyers toxiques :

Les foyers ou champs perturbateurs sont fréquents et souvent ignorés car insidieux et silencieux localement. Ce sont de véritable bombes à retardement enfouies et invisibles sans une recherche spécifique incluse dans tout bilan ostéopathique ou posturologique approfondi.

Ils peuvent se situer au niveau :
- des dents (infection larvée, inflammation, kyste, granulome, carie ou infection sous couronne)
- de cicatrices chirurgicales ou accidentelles (externes ou internes), d'adhérences
- blocage vertébral, crânien ou organique.

Conséquences les plus fréquentes :
- Fatigue chronique inexplicable
- Inflammations, infections à répétition
- Douleurs et troubles inexpliqués.

Traitement : chercher, trouver et éliminer les champs perturbateurs.

L'origine nutritionnelle :

Les carences nutritionnelles en vitamines, en minéraux , en oligo-éléments, acides aminés, en fibres, sont fréquentes et responsables de nombreux troubles. A l'inverse, les excès de graisses animales, de sucres rapides, de céréales , de viandes grasses favorisant l'encrassement humoral , surchargent les émonctoires et épaississent le sang , favorisent la dégénérescence et le vieillissement organique. A ces carences et excès se surajoutent les pollutions et intoxications venant de l'environnement ou apportées par l'alimentation ou les médicaments. L'allergie alimentaire plus justement appelée intolérance alimentaire est à l'origine de troubles divers qualifiés "d'origine inconnue".
Traitement : Dépistage des carences, excès, déséquilibres et intolérances. Révision diététique sérieuse.
« J’en ai plein le dos »
Vous avez sans doute déjà utilisé ou entendu cette expression. Elle traduit un « ras le bol » de la tête qui peut se ressentir dans le dos. De nombreux maux de dos sont liés au stress sans que l’on s’en rende compte forcément.

Le stress, les émotions fortes ou encore les contrariétés peuvent se manifester sous forme de douleurs physiques. On distingue deux types de douleurs, celles qui touchent le tube digestif (crampes d’estomac, ulcères, coliques, etc.) et celles qui affectent le dos.

Quel relation entre le stress et le mal de dos ?

Lorsque nous sommes en état de stress, il arrive fréquemment que certaines régions de notre corps se « crispent ». Cela provoque des tensions et/ou des contractures musculaires.
La douleur ressentie est une vraie douleur et non pas une douleur psychologique.

Comment remédier au mal de dos lié au stress ?

Voici quelques conseils pour limiter les douleurs au dos engendrées par le stress :
  • tout d’abord essayer de connaître la cause de la crise de stress,
  • exprimez vos sentiments et vos ressentis, ne gardez pas pour vous la tristesse ou la colère,
  • si il le faut n’hésitez pas à consulter un spécialiste (psychologue) pour vous faire aider,
  • pratiquez une activité physique douce tels que la marche ou la natation,
  • faites vous masser au niveau des zones douloureuses (massage décontracturant),
  • prenez des bains bien chauds et ajoutez-y deux cuillères à soupe de sel d’Epsom,
  • trouvez des activités qui vous permettent de vous aérer la tête et l’esprit.

A quel moment faut-il consulter un médecin ?

Il est très difficile de diagnostiquer un mal de dos lié au stress. En effet, il faut avoir éliminé toutes les autres causes possible avant de pouvoir affirmer qu’il s’agit du stress.
Dans tous les cas si la douleur est persistante, voir invalidante, il est préférable de consulter un médecin. Il déterminera les causes exactes et pourra proposer un traitement adéquat.


Les causes du mal de dos sont assez diverses : Scoliose, Hernie Discale, Mal de Dos Musculaire, Femme Enceinte, Stress, Ordinateur, Voiture.


N.B : Cet article a été écrit à titre informatif. Avant d’entreprendre quoique ce soit, il est impératif de consulter l’avis d’un professionnel.

Santé mentale et troubles du cerveau: chacun doit se sentir concerné

Image en 3D d'un scanner du cerveauD'ici à 2025, 1/5 de la population européenne aura plus de 65 ans et pourrait être sujette à des troubles du cerveau ©Belga/Science

Les troubles mentaux constituent l'un des plus lourds fardeaux économique et social d'Europe: ils représentent un coût de 1,5 million € chaque minute. Le mois de mai 2013 a été déclaré mois européen du cerveau et vise à mettre en lumière la recherche sur le cerveau et ses implications sanitaires. Le 23 avril, le panel scientifique du Parlement a organisé un atelier sur le thème des troubles du cerveau et de la neurochirurgie, présidé par le député socialiste portugais Antonio Correia De Campos.

Une population vieillissante, des risques croissants
En 2025, on estime que 20% de la population européenne aura 65 ans ou plus. Ce vieillissement de la population entraînera une augmentation des troubles cognitifs dégénératifs tels que les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson, et donc une augmentation significative des coûts.
"Le principal défi dans la recherche sur le cerveau, ce sont les coûts", a déclaré Colin Blakemore, professeur de Neurosciences à l'Université de Londres, lors de l'atelier du 23 avril consacré aux troubles du cerveau. "Il n'existe pas de remède adéquat pour les troubles du cerveau", a-t-il également ajouté, avis partagé par les autres orateurs participant à l'atelier.
Quelques chiffres
En 2010, le coût total des maladies du cerveau atteignait en Europe 798 milliards d'euros, dont 37% de frais médicaux directs, 23% de frais médicaux indirects et 40% de coûts indirects, selon une analyse du Conseil européen du cerveau.
Par coûts indirects, il faut entendre les dépenses publiques pour le soutien aux personnes handicapées, et la perte de revenus pour les personnes atteintes.
Que faire?
Lors du panel, les experts présents ont recommandé de privilégier la recherche et de développer une plateforme européenne solide, pouvant servir à la fois pour la recherche fondamentale et pour la recherche clinique sur le cerveau. Ils ont également plaidé en faveur de la coordination des stratégies en matière de soins de santé au sein des Etats membres, et la création d'un système européen global.
"La recherche intensive et la création de solutions novatrices seront nécessaires pour faire face aux coûts élevés pour la société européenne", a martelé Monica di Luca, professeur en pharmacologie à l'Université de Milan.

Comprendre la maladie mentale
Les maladies mentales, tout comme les maladies physiques, peuvent prendre plusieurs formes. Bon nombre de personnes craignent les maladies mentales et les comprennent mal. Cette crainte disparaîtra lorsque les gens seront mieux informés. Si vous ou une personne de votre entourage souffrez d’une maladie mentale, nous avons de bonnes nouvelles pour vous: toutes les maladies mentales peuvent être traitées.
Cette section vous permettra d’en apprendre davantage sur les maladies mentales (également appelées troubles mentaux) et sur leurs traitements. Vous y trouverez également des ressources utiles qui vous permettront d’approfondir vos connaissances à l’égard de la maladie mentale.

1 Comprendre les troubles anxieux
Votre coeur s’emballe; il bat si fort que vous avez l’impression qu’il va sortir de votre poitrine. Votre bouche est sèche, mais en même temps, tout votre corps se met à transpirer. Les étourdissements et la nausée menacent de vous submerger et vous n’arrivez pas à reprendre votre souffle. Souffrez-vous d’un trouble anxieux?
Que sont les troubles anxieux?
Commençons par comprendre la différence entre l’anxiété que tout le monde éprouve à l’occasion et un trouble anxieux. Il arrive à tout le monde à certains moments d’être nerveux ou d’avoir peur d’une situation en particulier et d’éprouver alors un ou tous les symptômes décrits ci-dessus. Votre nervosité peut même nuire temporairement à votre capacité de faire face à la situation; c’est normal. Toutefois, si ces symptômes créent une importante détresse permanente qui perturbe votre vie quotidienne, vous souffrez peut-être d’un trouble anxieux.
Les symptômes
N’oubliez pas qu’en différentes circonstances, toute personne peut être affectée par les symptômes suivants pendant une courte période. C’est seulement quand ils sont prolongés, intenses et qu’ils perturbent votre vie que vous devez considérer la possibilité que vous soyez atteint d’un trouble anxieux.
Selon le trouble et avec une intensité plus ou moins importante, les symptômes comprennent :
  • Rythme cardiaque rapide, palpitations, peutêtre même une douleur thoracique
  • Essoufflement, halètement, sécheresse de la bouche
  • Rougeur
  • Nausée ou vomissement
  • Tremblement, tension musculaire
  • Étourdissement
  • Bouffées de chaleur et transpiration ou frissons
  • Difficultés à dormir
  • Incapacité de se concentrer
Les types de troubles anxieux
Il existe cinq types différents de troubles anxieux. Vous avez probablement déjà entendu les termes suivants, mais en voici une brève description. Pour de plus amples renseignements, vous pouvez vous procurer, auprès de l’Association canadienne pour la santé mentale, des brochures qui explorent chacun de ces sujets plus en profondeur.
  1. Troubles de panique
    Les « attaques de panique » sont associées à cestroubles; elles peuvent frapper sans prévenir et sont accompagnées de sentiments de terreur qui vont de légers à extrêmes. La peur éprouvée par les personnes ayant un trouble de panique est intense, imprévisible et accablante. Après avoir connu une crise de panique, certaines personnes ont tellement peur d’en avoir une autre, qu’elles évitent toute situation dans laquelle elles ne pourraient pas s’échapper ou trouver de l’aide. En conséquence, elles n’utilisent pas les transports en commun, ne fréquentent pas les centres commerciaux, ou dans certains cas, ne se risquent pas à quitter leur domicile. Cela s’appelle un trouble de panique avec agoraphobie.
  2. Phobies
    Les phobies se divisent habituellement en deux catégories : spécifiques et sociales. Les personnes atteintes d’une phobie spécifique éprouvent une peur irrépressible et irrationnelle d’une chose en particulier. Il peut s’agir d’un objet, d’une situation, d’un animal, d’une activité ou de toute autre chose significative pour cette personne. Quelle que soit cette chose, la personne éprouve des niveaux inexplicables de peur et prend souvent des mesures extrêmes pour l’éviter.
    Les phobies sociales causent une anxiété excessive dans les situations sociales. Ces peurs vont au-delà de la gêne ou de l’appréhension moyenne que l’on peut éprouver lorsque, par exemple, on se mêle aux invités d’une réception, mais elles se développent en fait en sentiments extrêmes d’anxiété. Les personnes atteintes de phobies sociales éviteraient plutôt une réunion de personnes que de souffrir de l’anxiété qui accompagne cette situation.
  3. Trouble de stress post-traumatique (TSPT)
    Après avoir vécu une expérience qui a mis sa vie en danger ou qui lui a causé des préjudices physiques ou émotionnels, une personne peut souffrir d’un TSPT. Parmi les incidents qui peuvent provoquer un TSPT, il y a par exemple, le viol, les mauvais traitements infligés à un enfant, la guerre ou une catastrophe naturelle. Les personnes souffrant d’un TSPT éprouvent non seulement les symptômes décrits précédemment, mais elles peuvent aussi avoir des flashbacks de l’incident, des cauchemars, une dépression, une colère irrépressible et de l’irritabilité.
  4. Trouble obsessivo-compulsif (TOC)
    Les personnes atteintes d’un TOC ont des pensées indésirables et persistantes (obsessions) et elles éprouvent le besoin d’effectuer des activités répétitives (compulsions) qui prennent beaucoup de place dans leur vie.
    Souvent, la personne qui a des obsessions sait que ses pensées sont irrationnelles et excessives, mais elle ne peut pas les ignorer. Les pensées obsessives peuvent porter notamment sur une crainte de la contamination, des craintes et des inquiétudes au sujet de gestes posés ou non, des fixations de nature sexuelle ou religieuse.
    Dans le but de soulager leurs pensées importunes, les personnes atteintes d’un TOC ont des habitudes compulsives dictées par des « règles » très précises. Ces habitudes excessives apportent un soulagement temporaire, mais les pensées obsessionnelles reviennent peu de temps après. Les comportements compulsifs peuvent, par exemple, consister à se laver les mains à répétition, à remettre de l’ordre constamment, à vérifier et à compter de façon interminable.
  5. Trouble anxieux généralisé (TAG)
    Le TAG est caractérisé par une inquiétude répétée et exagérée pendant plus de six mois. Les personnes atteintes d’un TAG s’inquiètent de façon disproportionnée au sujet d’événements et d’activités de routine, dont les autres s’inquiètent très peu; elles s’attendent toujours au pire et dramatisent constamment.
Les Causes
Les troubles anxieux ne sont pas la « faute » de la personne qui les vit, ils ne dénotent pas non plus une faiblesse de caractère. En fait, la recherche a démontré que ces troubles résultent très probablement d’une combinaison de facteurs biologiques et psychologiques complexes, ainsi que de l’exposition à des situations difficiles au début de la vie.
Les chercheurs ont découvert que les facteurs biologiques des troubles anxieux comprennent des causes possiblement génétiques (étant donné que ces troubles se manifestent souvent dans les familles), des changements dans les substances chimiques du cerveau appelées neurotransmetteurs et des modifications dans certaines parties du cerveau.
Les facteurs psychologiques comprennent les façons dont les gens apprennent à percevoir certaines situations ou certains signes, les craintes qu’ils associent à des choses, ainsi que le degré de maîtrise qu’ils croient avoir, relativement aux événements ou aux situations. Ces facteurs sont désignés sous le nom de facteurs « cognitivo-comportementaux », et ils forment également la base du traitement.
Certains chercheurs ajoutent également des facteurs « de croissance » en tant que facteurs précurseurs d’un trouble anxieux. Ces facteurs résultent des expériences vécues durant l’enfance qui déterminent la manière dont un adulte compose avec l’anxiété.
Le Traitement
Si vous soupçonnez que vous ou une personne que vous aimez souffrez d’un trouble anxieux, vous devez d’abord en parler à votre médecin de famille. Vous devez subir un examen physique complet pour vous assurer que vous ne souffrez pas d’affections sous-jacentes, comme l’anémie ou un problème de glande thyroïde, imitant les signes d’un trouble anxieux.
Si votre médecin de famille estime que vous souffrez d’un trouble anxieux, il discutera avec vous des méthodes de traitement. Deux types principaux de traitement sont souvent prescrits :
  1. Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)
    La TCC individuelle ou en petit groupe est très efficace pour traiter les troubles anxieux.
    Pendant la portion cognitive de la thérapie, le thérapeute aide la personne à reconnaître ses pensées qui suscitent de l’anxiété, puis à évaluer leur validité.
    Pendant la portion comportementale de la thérapie, la personne doit affronter, par petites étapes gérables, les situations qui provoquent son anxiété, et par le biais d’une exposition graduelle, elle apprend à maîtriser ses craintes.
    Selon le trouble, la TCC peut être prescrite en tant que seule méthode de traitement.
  2. Médicaments
    En raison des facteurs biologiques qui contribuent à l’anxiété, les médicaments d’ordonnance qui ciblent les messagers chimiques du cerveau peuvent aussi être utiles. Ces médicaments comprennent des classes de substances appelées inhibiteurs spécifiques du recaptage de la sérotonine (ISRS), inhibiteurs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline (IRSN) et benzodiazépines.
Les Choix de Modes de Vie
N’oublions pas ce que vous pouvez faire par vousmême. Il vous faut être un membre actif de votre équipe de soins de santé mentale. Jouez un rôle proactif dans votre bien-être et faites des choix de modes de vie soucieux et sains.
Faites ce qui suit :
  • Joignez-vous à un groupe de soutien s’il y en a un dans votre collectivité:
    il est important pour vous d’établir des liens avec d’autres personnes qui posent également des questions sur leur maladie et recherchent des stratégies d’adaptation à leur trouble;
  • Ayez une alimentation saine:
    une alimentation nutritive et équilibrée est importante pour votre état de santé général;
  • Évitez l’alcool, les boissons caféinées et les drogues illicites:
    bien qu’il soit tentant de chercher un soulagement émotionnel en consommant de l’alcool ou d’autres drogues, ces substances augmentent souvent votre anxiété et peuvent déclencher des attaques de panique;
  • Arrêtez de fumer:
    essayez de fumer moins ou même de cesser de fumer. Tandis que vous cultivez un corps sain, vous vous sentirez heureux de vous être débarrassé de cette habitude;
  • Faites de l’exercice:
    soyez actif et reste actif. Il a été démontré que l’activité physique améliore l’humeur et procure une impression de calme;
  • Gérez votre stress:
    suivez un cours sur la gestion du stress et cherchez des façons de réduire et de percevoir les facteurs de stress;
  • Essayez la méditation et pratiquez d’autres activités qui calment l’esprit:
    les activités de méditation assise ou en mouvement, comme le tai-chi et le yoga, sont bénéfiques pour calmer l’esprit;
  • Faites une bonne nuit de sommeil:
    vous avez besoin de dormir suffisamment pour vous sentir bien le lendemain. Alors, assurez-vous de prendre suffisamment de repos pendant la nuit.
  • Partagez vos sentiments:
    entretenez vos relations, et en retour, elles vous feront du bien.
Renforcez vos propres capacités à guérir en faisant des choix de vie qui favorisent votre santé mentale. Un corps sain favorise un esprit sain. Demandez de l’aide. Si vous ou une personne que vous aimez souffrez d’un trouble anxieux, l’avenir n’a pas à être sombre. Ne laissez pas la peur ou la gêne vous arrêter: renseignez-vous sur l’aide qui vous est accessible dans votre collectivité. L’Association canadienne pour la santé mentale et les autres organismes communautaires de santé mentale offrent des services, de l’information et du soutien aux personnes touchées par la maladie mentale.
L’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) est une organisation caritative nationale qui fait la promotion de la santé mentale de tous et qui favorise le rétablissement des personnes atteintes de maladie mentale. Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’ACSM et nos services, veuillez visiter le site www.acsm.ca.
Ne laissez pas l’anxiété vous accabler. Nous pouvons vous aider à surmonter le problème et à reprendre le contrôle de votre vie. Faites le premier pas et demandez de l’aide dès aujourd’hui.

Le trouble de stress post-traumatique
Les moments pénibles font partie de la vie. Nous devons tous affronter des périodes difficiles telles que le deuil d’un être cher ou des conflits d’ordre personnel ou professionnel sans pour autant cesser de vivre. Il arrive parfois qu’une personne subisse une expérience à la fois si inattendue et si éprouvante qu’elle continue d’en subir les séquelles longtemps après l’événement. Les personnes dans cet état subissent souvent des rappels d’images (flashbacks) et des cauchemars où elles revivent les situations d’effroi qui sont à l’origine de leur traumatisme. Elles peuvent même devenir émotivement désensibilisées. Si cet état persiste plus d’un mois, on parle alors de trouble de stress post-traumatique.

Le trouble obsessionnel-compulsif
L’obsession – qui se traduit par une fascination pour un objet ou une personne – est un terme fort à la mode ces temps-ci. On a même donné ce nom à un parfum bien connu, laissant entendre ainsi que I’obsession est une émotion acceptable sinon désirable. Pour ceux et celles cependant qui sont affectés du trouble obsessionnel-compulsif, le terme obsession est plutôt synonyme d’intrusions à la fois accaparantes et indésirables de la pensee. Ces intrusions incontrôlables les portent à s’adonner à des gestes rituels (compulsion) qui, parfois, les accaparent chaque jour pendant des heures.
Les phobies et les troubles de panique
Les phobies et les troubles de panique font partie d’un groupe de maladies mentales appelées « troubles anxieux ». Les troubles anxieux sont parmi les problèmes de santé mentale les plus courants qui affectent un Canadien sur dix. En dépit de cette statistique étonnante, les troubles anxieux sont mal compris, et les personnes qui en sont affectées sont souvent considérées comme « faibles, complaisantes ou indisciplinées »

2 Les troubles déficitaires de l’attention

Trouble déficitaire de l’attention (TDA) et Hyperactivité avec déficit de l’attention (HDA) sont des termes utilisés pour décrire des structures de comportement qui se présentent généralement chez les enfants d’âge scolaire. Les enfants présentant ces troubles sont inattentifs, excessivement impulsifs et, dans le cas de HDA, hyperactifs. Ils ont de la difficulté à se tenir tranquille, à se concentrer sur une tâche particulière pour une longue période et peuvent sembler trop agités.



Les enfants et les troubles de l'attention

Trouble déficitaire de l’attention (TDA) et Hyperactivité avec déficit de l’attention (HDA) sont des termes utilisés pour décrire des structures de comportement qui se présentent généralement chez les enfants d’âge scolaire. Les enfants présentant ces troubles sont inattentifs, excessivement impulsifs et, dans le cas de HDA, hyperactifs. Ils ont de la difficulté à se tenir tranquille, à se concentrer sur une tâche particulière pour une longue période et peuvent sembler trop agités.

3.Les troubles de l’alimentation

Lorsqu’une personne souffre d’un trouble de l’alimentation, sa vie est principalement centrée sur son poids. Elle se préoccupe constamment des apports caloriques, des teneurs en graisse, de faire de l’exercice et de son poids, ce qui lui permet de compenser les émotions ou situations pénibles qui sont au coeur du problème et lui donne un faux sentiment d’être maître de soi.


Les troubles de l’alimentation
L’image corporelle est presque une obsession dans notre société. La preuve : à toute époque, 70 % des femmes et 35 % des hommes sont au régime. Plus inquiétants sont les résultats d’une enquête menée par Statistique Canada en1993. Celle-ci révéla qu’entre 1 et 2 % des femmes âgées de 15 à 25 ans sont anorexiques et entre 3 et 5 % sont boulimiques. Le taux de mortalité associé aux troubles de l’alimentation est plus élevé que celui de toute autre maladie mentale, alors qu’entre 10 et 20 % y succombe tôt ou tard en raison de complications.
Ces états constituent un danger de mort et il est clair que leur prévalence augmente. Bien qu’ils soient appelés ainsi, les troubles de l’alimentation ne concernent pas vraiment l’alimentation. Ils sont plutôt un moyen de faire face aux problèmes plus profonds qu’une personne trouve trop douloureux ou pénibles à affronter directement. Ils s’agissent d’états complexes qui signalent des difficultés au niveau de l’identité, du concept de soi et de l’estime de soi. Les troubles de l’alimentation franchissent les frontières culturelles, raciales et socio-économiques, et touchent les hommes et les femmes.
Les troubles de l’alimentation sont parfois difficiles à détecter. La façon dont les médias glamourisent le soi-disant corps idéal, ainsi que l’idée qu’être au régime est tout à fait normal, peuvent masquer les problèmes qu’une personne éprouve en matière d’alimentation. Les personnes souffrant de troubles de l’alimentation peuvent avoir de la difficulté à admettre qu’elles ont un problème. Savoir comment venir à leur aide peut également présenter des difficultés. Des traitements sont disponibles – le processus peut parfois demander du temps, mais il est possible de surmonter un trouble de l’alimentation. Si vous ou une de vos connaissances croyez avoir un trouble de l’alimentation, il est important de tout d’abord en connaître les faits. Venir à comprendre ces états est un premier pas vers le rétablissement.
Anorexie mentale, boulimie et hyperphagie boulimique
Trois troubles de l’alimentation chroniques ont été identifiés. L’Anorexie mentale se caractérise par une perte de poids considérable due à l’extrême réduction de l’apport alimentaire. Ses symptômes incluent:
  • Le refus de maintenir un poids normal ou au-dessus de la normale pour leur type corporel
  • Suivre un régime alimentaire très restreint, généralement accompagné d’exercices physiques excessifs
  • Le sentiment d’être trop gros(se) en dépit d’une perte de poids considérable
  • L’arrêt des menstruations o une préoccupation exagérée envers le poids et la forme corporelle
La Boulimie se caractérise par des épisodes d’ingestion incontrôlée d’une grande quantité de nourriture suivis de purgations et, par conséquent, de fréquentes fluctuations de poids. En plus de l’obsession liée à l’image corporelle, ses symptômes incluent:
  • Des épisodes répétés de crise de boulimie et de purgation; cette dernière s’agit généralement de vomissements provoqués, l’emploi abusif de laxatifs, de médicaments amaigrisseurs et/ou de diurétiques – des méthodes qui sont à la fois inefficaces et nuisibles
  • Manger bien au-delà de sa faim
L’Hyperphagie boulimique, ou alimentation compulsive, est souvent provoquée par le fait d’être sans cesse au régime. Elle se caractérise par des périodes de suralimentation, souvent en cachette et souvent dans le but de se réconforter. Ses symptômes incluent :
  • Des périodes d’alimentation incontrôlée, impulsive ou continue
  • Des périodes de jeûne ou des régimes amaigrissants répétitifs
Signes avertisseurs
Les troubles de l’alimentation sont parfois difficiles à détecter. Une personne souffrant de boulimie peut sembler avoir un poids normal, mais son comportement en matière d’alimentation peut s’avérer mortel. Voici quelques-uns des signes avertisseurs :
  • Une faible estime de soi o le retrait social
  • Le sentiment d’être gros(se) alors que le poids est normal ou sous la normale
  • Être constamment préoccupé face à la nourriture, à son poids, au compte de calories et à l’opinion des gens
  • Le refus d’admettre qu’un problème existe
  • Le désir d’être parfait(e)
  • L’intolérance des autres
  • L’incapacité de se concentrer
Quelles sont les causes d’un trouble de l’alimentation?
Lorsqu’une personne souffre d’un trouble de l’alimentation, sa vie est principalement centrée sur son poids. Elle se préoccupe constamment des apports caloriques, des teneurs en graisse, de faire de l’exercice et de son poids, ce qui lui permet de compenser les émotions ou situations pénibles qui sont au coeur du problème et lui donne un faux sentiment d’être maître de soi.
Il ne s’agit pas ici d’une seule cause. Un trouble de l’alimentation est généralement provoqué par une combinaison de facteurs. Les facteurs psychologiques incluent : faible estime de soi, ne pas se sentir à la hauteur ou manque de contrôle, dépression, colère ou solitude. Les facteurs interpersonnels incluent : famille dysfonctionnelle, relations personnelles stressées, ne pouvoir facilement exprimer ses émotions et ses sentiments, antécédents de violence physique ou d’agression sexuelle. Un autre facteur contributif est la promotion, par les médias, d’images et de buts irréalistes, ainsi que leur tendance à juger la valeur d’une personne selon son apparence physique.
La possibilité d’un facteur biochimique ou biologique fait présentement l’objet d’études. Chez certaines personnes atteintes d’un trouble de l’alimentation, la chimie du cerveau qui contrôle la faim, l’appétit et la digestion présenta un déséquilibre, ce dernier possiblement provoqué par le trouble.
Traitement des troubles de l’alimentation
Plus tôt une personne cherche à se faire traiter, plus tôt pourra-t-elle bénéficier des traitements. Cependant, les gens atteints d’un trouble de l’alimentation tentent habituellement par tous les moyens de cacher leur état et ils ont beaucoup de difficulté à admettre qu’un problème existe. Ces troubles sont parfois difficiles à diagnostiquer car leurs symptômes sont souvent éclipsés par la dépression, l’anxiété et l’abus d’intoxicants.
La méthode de traitement la plus efficace est l’approche multidisciplinaire. Celle-ci s’agit d’une évaluation médicale complète, de conseils en nutrition, de soutien, de suivi médical, de thérapie individuelle, de groupe et familiale. Vu l’impact profondément négatif qu’ont les troubles de l’alimentation sur tous les membres de la famille, il est parfois nécessaire que chacun d’eux consulte un thérapeute.
Que puis-je faire ?
Si vous êtes secrètement aux prises avec un trouble de l’alimentation, vous n’êtes pas seul. Un très grand nombre d’hommes et de femmes en sont affligés et il n’y a aucune honte à demander de l’aide. Le problème est tel qu’il dépasse vos capacités de le régler vous-même, alors faites usage de l’aide et du soutien à votre disposition.
Si vous croyez qu’une de vos connaissances souffre d’un trouble de l’alimentation, renseignez-vous autant que possible sur ces états. Faites-lui part de votre inquiétude calmement et d’une manière qui dit que vous vous souciez d’elle ou de lui. Vous ne pouvez pas forcer quelqu’un à changer leur comportement, par contre, vous pouvez leur laisser savoir que vous vous souciez d’eux et souhaitez offrir votre soutien. Encouragez la personne à obtenir de l’aide professionnelle. Ne faites pas de reproches et lors de discussions, mettez l’accent sur les sentiments plutôt que sur la nourriture. Examinez vos propres préoccupations en matière d’alimentation et de poids. Donnez-lui votre appui, mais n’habiliter pas son comportement.
Ou s’adresser pour de plus amples renseignements
Pour de plus amples renseignements au sujet des troubles de l’alimentation, contactez un organisme communautaire comme l’Association canadienne pour la santé mentale; un tel organisme pourra vous faire part des soutiens et ressources disponibles dans votre quartier.
Vous pouvez consulter le site Web du National Eating Disorder Information Centre, www.nedic.ca, pour une liste des services et ressources de traitement disponibles à travers le Canada.

4. Les troubles de l’humeur

Ces maladies affectent environ 10 % de la population. Tout le monde connaît des hauts et des bas dans, mais les personnes affectées par les troubles de l’humeur les vivent avec une plus grande intensité et pendant des périodes plus longues que la plupart des gens.
La dépression est le trouble de l’humeur le plus fréquent. Une personne déprimée se sent « très triste ou désespérée ». Les symptômes comprennent entre autres le sentiment d’impuissance, la modification des habitudes alimentaires, un sommeil agité, un état de fatigue permanent, l’impossibilité à avoir du plaisir et des pensées de mort ou suicidaires.
Les personnes souffrant d’une psychose maniacodépressive vivent des périodes de dépression et des périodes de joie intense et d’allégresse. Ces « hauts » peuvent devenir incontrôlables et la personne maniacodépressive peut se comporter de manière insouciante, parfois jusqu’au point de se ruiner financièrement ou d’avoir des difficultés avec la loi.


La dépression et le trouble bipolaire
Les troubles de l’humeur sont des maladies qui amènent les personnes qui en souffrent à ressentir des émotions intenses et prolongées qui affectent négativement leur bien-être mental, leur santé physique, leurs relations et leurs comportements. Près de dix pour cent des Canadiens souffrent d’un trouble de l’humeur à un moment quelconque de leur vie.
Bien qu’il puisse arriver à tout le monde de connaître de brefs épisodes de « hauts » et de « bas », nous n’éprouvons généralement pas d’émotions extrêmes ou de sautes d’humeur prolongées. Un sens interne de la maîtrise a tendance à modérer nos importantes sautes d’humeur et à stabiliser nos hauts et nos bas.
Chez les personnes souffrant d’un trouble dépressif de l’humeur, ce sens interne de la maîtrise peut être manquant. Lorsque survient un événement pénible, comme le décès d’un être cher, une perte d’emploi, un accident ou une maladie, un sentiment accablant d’impuissance et de désespoir peut survenir et entraîner un trouble dépressif majeur. Les femmes sont touchées par la dépression deux fois plus souvent que les hommes.
Le trouble bipolaire, ou psychose maniacodépressive, est l’autre type important de trouble de l’humeur. Une personne chez qui l’on a diagnostiqué un trouble bipolaire connaît une alternance de sautes d’humeur qui vont des « hauts » extrêmes aux « bas » extrêmes. Ces épisodes n’ont peut-être rien à voir avec un événement de la vie en particulier et ils semblent survenir spontanément et indépendamment de tout élément déclencheur.
La psychose maniacodépressive touche environ un pour cent de la population. Les premiers symptômes se manifestent habituellement à l’adolescence ou au début de l’âge adulte, et cette maladie affecte autant les hommes que les femmes. Outre la dépression et le trouble bipolaire, les troubles de l’humeur comprennent également :
  • la dépression post-partum
  • les troubles affectifs saisonniers
  • la dysthymie
  • la dépression avec psychose
Pour obtenir de plus amples renseignements sur la dépression post-partum et les troubles affectifs saisonniers, veuillez consulter nos autres brochures portant sur ces sujets.
La dépression
Le trouble dépressif majeur – que l’on appelle souvent simplement « dépression » – est différent du simple « cafard ». La personne dépressive lutte avec des sentiments de grand désespoir pendant une période prolongée. Presque tous les aspects de sa vie peuvent en être affectés, notamment ses émotions, sa santé physique, ses relations et son travail. Pour les personnes souffrant de dépression, il ne semble pas y avoir de « lumière au bout du tunnel », il y a seulement un long tunnel sombre.
Les symptômes de la dépression
Si vous (ou une personne que vous connaissez) présentez certains des signes suivants pendant plusieurs semaines, il est possible que vous souffriez d’une maladie dépressive.
Les symptômes sont notamment :
  • une perte d’intérêt et l’absence de plaisir dans les activités, y compris les relations sexuelles
  • le retrait des situations sociales
  • des sentiments permanents de tristesse, d’anxiété, d’inutilité, de désespoir, de culpabilité
  • des modifications de l’appétit ou une fluctuation de poids inexpliquée
  • un manque d’énergie; la personne se plaint de fatigue
  • des troubles du sommeil (insomnie ou sommeil excessif )
  • une perte ou une diminution de la concentration, une perte de mémoire
  • des plaintes de mauvaise santé physique sans cause identifiable
  • des pensées suicidaires
Certaines personnes souffrent d’un trouble de l’humeur appelé dysthymie. La dysthymie est une maladie chronique qui cause une dépression légère et continue pendant au moins deux ans. Une personne souffrant de dysthymie a tendance à présenter des symptômes moins graves que ceux d’une maladie dépressive majeure, mais elle a quand même du mal à vaquer à ses occupations quotidiennes en raison du trouble dont elle souffre.
À l’autre extrême, certaines personnes peuvent être atteintes d’un trouble appelé dépression psychotique, qui entraîne des délires ou des hallucinations, en plus des symptômes décrits précédemment.
La dépression déguisée
Parfois, les signes que manifestent les personnes déprimées sont « atypiques ».
Par exemple, les hommes peuvent connaître des périodes prolongées d’irritabilité ou de colère, plutôt que de tristesse. Puisque ces symptômes ne dénotent pas une dépression, le diagnostic est plus difficile.
Les enfants déprimés peuvent se plaindre d’être malades, éviter l’école ou être extrêmement réticents à quitter un parent. Ils peuvent sembler en colère, peu coopératifs ou antisociaux. Malheureusement, il peut être difficile de faire la distinction entre la dépression clinique d’un enfant et un état passager, et les parents peuvent alors considérer ce comportement comme « normal ».
D’un autre côté, la société considère souvent la dépression chez les personnes âgées comme étant « normale », ce qui ne pourrait pas être plus faux. Il n’est pas normal pour les personnes âgées d’avoir continuellement des sentiments de tristesse et de désespoir.
Le trouble bipolaire
Outre les sentiments de dépression, une personne atteinte du trouble bipolaire connaît aussi des épisodes de manie. Lorsque des personnes connaissent des périodes de manie, elles présentent notamment les symptômes suivants :
  • un optimisme extrême, de l’euphorie et un sentiment de grandeur
  • des pensées rapides qui se bousculent et de l’hyperactivité
  • une diminution du besoin de sommeil
  • une irritabilité accrue
  • de l’impulsivité et peut-être un comportement téméraire
Les causes de la dépression et du trouble bipolaire
Une combinaison de facteurs peut rendre une personne plus sensible à la dépression. Ces facteurs sont notamment une maladie physique; certains médicaments; le stress; des déséquilibres biochimiques dans le cerveau, les hormones ou le système immunitaire; ainsi qu’une tendance à avoir une vision négative de la vie. Les antécédents familiaux semblent aussi contribuer aux risques de dépression clinique.
On ne sait pas ce qui cause le trouble bipolaire, bien que les recherches indiquent qu’une prédisposition génétique peut contribuer à ce trouble, car il a tendance à toucher les familles. La consommation excessive d’alcool et de drogues ainsi que le stress peuvent également contribuer à son développement.
Le traitement
Comme toute autre maladie, la maladie mentale est plus facile à soigner lorsqu’elle est diagnostiquée et traitée dès son apparition. La dépression, en particulier, réagit très bien au traitement. La dépression et le trouble bipolaire peuvent être traités au moyen de la psychothérapie, du counselling, d’information et de médicaments. La thérapie électroconvulsive, ou TEC, s’est avérée thérapeutique pour les personnes qui ne répondent pas aux autres traitements. Les groupes d’entraide sont également très bénéfiques pour mettre la personne sur la voie de la guérison de façon durable.
Un réseau de soutien composé d’amis et de membres de la famille est en outre très utile. Il est possible qu’une personne déprimée refuse la compagnie des autres, ou à l’inverse, cherche continuellement la compagnie de certaines personnes. Si vous êtes un ami ou un membre de la famille d’une personne déprimée, essayez d’être patient et de ne pas la juger; écoutez plutôt que parler, et soyez réceptif à ses pensées et ses sentiments.
Ne laissez pas la stigmatisation de la maladie mentale (qu’il s’agisse de vos préjugés ou de ceux des autres) vous empêcher d’obtenir l’aide dont vous avez besoin. Vous n’hésiteriez pas à consulter un médecin pour une jambe fracturée, alors il devrait en être de même pour une dépression. Si vous ou une personne que vous connaissez présentez les symptômes d’une dépression ou d’un trouble bipolaire, parlez-en à votre médecin de famille.
La prévention
On peut prendre des mesures pour prévenir la récurrence d’un trouble de l’humeur ou au moins, minimiser son incidence. Les saines habitudes de vie comprenant une bonne alimentation et de l’activité physique constituent un élément important de la prévention. L’Association canadienne pour la santé mentale, Ontario (ACSM Ontario), en collaboration avec l’Association ontarienne des troubles de l’humeur, le Centre de ressources en nutrition, l’Université York et la Fondation Trillium de l’Ontario, a un site Web consacré à ce sujet. Veuillez visiter le site www.mindingourbodies.ca pour obtenir d’excellents conseils et de plus amples renseignements.
En outre, essayez de maintenir un équilibre entre le travail et le divertissement. La famille et les amis, les réseaux sociaux et un sentiment de communauté favorisent tous le maintien du bien-être mental. Évitez de boire des boissons caféinées, car elles ont tendance à augmenter l’anxiété, et minimisez la consommation d’alcool, car il s’agit d’un agent dépressif.
Apprenez à reconnaître les premiers signes d’un épisode récurrent de manie ou de dépression. Plus tôt les symptômes sont décelés et le traitement est entrepris, meilleurs sont les résultats. Un traitement précoce et approprié réduira l’incidence de l’épisode et favorisera votre rétablissement plus rapide.
Pour cette raison, administrez votre propre « bibliothérapie » en vous renseignant sur les troubles de l’humeur. Rendez-vous dans une bibliothèque pour vous procurer des livres, des cassettes et des vidéos sur ce sujet; assistez à des séances d’information; joignez-vous à un groupe de soutien. Vous pouvez également communiquer avec l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) ou d’autres organismes de santé mentale pour obtenir de plus amples renseignements. Pour connaître les coordonnées du bureau de l’ACSM situé près de chez vous, visitez le site www.acsm.ca. Plus vous êtes informé, mieux vous êtes préparé à reconnaître les premiers signes de la dépression ou du trouble bipolaire.
Demandez de l’aide
Si vous ou une personne que vous aimez souffrez d’un trouble de l’humeur, comme la dépression ou le trouble bipolaire, l’avenir n’a pas à être sombre. Ne laissez pas la peur ou la gêne vous arrêter : renseignez-vous sur l’aide qui vous est accessible dans votre collectivité. Vous n’êtes pas seul. L’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) est une organisation caritative nationale qui fait la promotion de la santé mentale de tous et qui favorise le rétablissement des personnes atteintes de maladie mentale. Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’ACSM et nos services, veuillez visiter le site www.acsm.ca.

5 La psychose

La psychose désigne une maladie grave causée par un dysfonctionnement du cerveau pouvant être traité. Une personne psychotique perd contact avec la réalité. La maladie change sa façon de penser ou de se comporter, ses croyances et ses perceptions. Cet état peut être très bouleversant et stressant. Si elle n’est pas traitée de manière efficace, la psychose risque de perturber profondément la vie des personnes qui en sont atteintes et celle des membres de leur famille.

6. La schizophrénie

À première vue, la schizophrénie semble parfois être un énorme casse-tête. Ses causes sont encore incertaines; ses symptômes, variables. Le groupe d’âge le plus souvent touché est de 16 à 30 ans et on estime qu’une personne sur cent en est atteinte. C’est l’affection la plus incapacitante de la jeunesse. Un casse-tête, oui, mais un auquel on arrive graduellement à trouver la solution, car de nouvelles pièces sont constamment découvertes.


7. L’automutilation

Les jeunes et l’automutilation
Certains adolescents sont fréquemment troublés par des sentiments intenses et douloureux. Même si certains d’entre eux sont capables de gérer ces sentiments, d’autres réagissent différemment à leurs problèmes parce qu’on ne leur a jamais appris à composer efficacement avec leurs émotions. Ils sont incapables de trouver les mots pour exprimer ce qu’ils ressentent et l’accumulation de sentiments rend de plus en plus difficile pour eux de penser clairement. Certains adolescents relâchent leurs émotions en se coupant, en se brûlant ou en se blessant d’une autre manière. L’automutilation leur fournit un soulagement immédiat mais il ne s’agit que d’une solution à court terme ayant de graves conséquences.

8. Le suicide
Les experts dans ce domaine suggèrent qu’une personne suicidaire connaît une douleur si intense  qu’elle n’entrevoit tout simplement aucune autre option. Elle a l’impression d’être un fardeau pour les autres et perçoit la mort, dans son désespoir, comme une manière d’échapper à une douleur et à une angoisse écrasantes. Le suicidaire se sent étranglé, rejeté, désespéré et il se déteste.
Si vous craignez qu’une personne que vous connaissez songe à se suicider, vous pouvez lui venir en aide. Vous devez garder à l’esprit qu’en tant qu’aidant, vous ne pouvez promettre de faire quelque chose que vous ne pouvez pas faire ou que vous ne voulez pas faire. Si la personne a des idées suicidaires actives, la première chose à faire est d’aller chercher de l’aide immédiatement. Appelez au Centre de crises local ou au poste de police ou conduisez la personne suicidaire à l’urgence de l’hôpital local. Ne la laissez pas seule. Si elle a tenté de mettre fin à ses jours et qu’elle a besoin de soins médicaux, composez le 911 ou le numéro des services d’urgence de votre localité.
Si vous avez des idées suicidaires, veuillez communiquer avec votre ligne de crise locale ou avec un centre de counselling. Les renseignements qui suivent ne peuvent remplacer des services professionnels de counselling. Il est fortement recommandé que vous fassiez appel aux services d’un soignant professionnel.
Il existe de nombreuses manières de trouver de l’aide:
  • Consultez votre annuaire téléphonique pour connaître la liste des centres de crise de votre région.
  • Consultez la liste des centres de crise canadiens et américains du Centre de prévention du suicide ainsi que la liste des sites Web de counselling en ligne à l’adresse www.suicideinfo.ca.
Vous avez fait le bon choix en décidant de chercher de l’aide. Nous espérons que vous communiquerez avec quelqu’un dès maintenant.


La prévention du suicide
Le suicide. Nous aimerions mieux ne pas en parler. Nous espérons que cela n’arrivera jamais à une de nos connaissances. Mais le suicide est une réalité et il est plus fréquent que vous ne puissiez le croire. N’ignorez pas la possibilité que le suicide pourrait prendre la vie d’une personne que vous aimez. En tenant compte des signes avertisseurs et en parlant de «l’impensable», vous pourriez sauver une vie.
Le déchirement du suicide
Le décès d’un être cher est l’un des événements les plus pénibles de la vie. Lorsque le décès est causé par un suicide, la famille et les amis doivent non seulement faire face au chagrin d’avoir perdu un proche, mais à toute une gamme d’autres émotions, y compris la confusion et parfois même la colère. On ne se remet pas d’un tel événement du jour au lendemain et nous y réagissons tous différemment. Certaines personnes ont besoin d’aide pour faire face aux changements survenus dans leur vie. Mais l’important est d’essayer de surmonter son deuil car notre santé mentale en dépend.
Si un de vos proches vient de se suicider, nous espérons que cette brochure vous aidera à comprendre que vous n’êtes pas seul et que de l’aide est disponible. Si un de vos amis ou membre de votre famille est aux prises du deuil, ce dépliant peut aider chacun de vous à comprendre et à passer à travers cette période difficile.
Le suicide est-il fréquent?
Environ une personne sur quatre connaît quelqu’un qui s’est suicidé. La personne décédée laisse un grand nombre d’individus derrière elle, y compris sa famille et ses amis proches. Ces personnes doivent affronter le même bouleversement que vous essayez probablement de comprendre et d’affronter en ce moment.
Est-ce ma faute? Aurais-je pu faire quelque chose?
Non, ce n’est pas votre faute. Suite à un suicide, les membres de la famille et les amis se remémorent souvent les circonstances et les événements précédant le décès, se blâmant pour telle et telle chose qu’ils auraient dû faire ou ne pas faire. «Si seulement j’avais pu le convaincre d’obtenir de l’aide!» ou «Si seulement je ne lui avais pas dit que je voulais une séparation…». Bien que le suicide soit une décision personnelle, la réaction naturelle et commune des survivants est de se sentir coupable ou responsable, alors ils devraient obtenir de l’aide auprès de conseillers dans ce domaine ou de groupes de soutien pour alléger ce sentiment de responsabilité.
Quelles sont les etapes du deuil?
Le processus de deuil comporte diverses étapes. Les trois étapes décrites ci-dessous sont celles vécues par la plupart des gens. Cependant, on ne passe généralement pas de la première étape à la dernière dans l’ordre logique. Certaines personnes peuvent sauter plusieurs fois d’une étape à l’autre et le temps nécessaire pour les franchir peut varier.
Étape 1 – Torpeur ou état de choc
Au début, les individus fonctionnent de façon presque mécanique. Vous pouvez également éprouver des sentiments de colère, de confusion ou même de soulagement, selon les circonstances. Ces sentiments sont normaux. Au cours de cette étape, de nombreuses personnes s’éloigneront des autres émotionnellement afin de se protéger et d’éviter toute discussion ayant rapport au décès.
Étape II – Désorganisation
Rendu là, il est normal de se sentir seul, déprimé et au bord des larmes. Vous pourriez même avoir de la misère à dormir ou à manger. Certaines personnes peuvent s’apitoyer sur leur sort et même avoir des hallucinations. Vous vous tourmenterez peut-être à propos de choses, qu’à votre avis, vous auriez pu faire pour la personne décédée. À cette étape, il serait peut-être bon de tendre la main à quelqu’un et discuter de vos sentiments.
Étape III – Réorganisation
Vous commencerez à vous sentir plus à l’aise et vous rendrez peut-être compte qu’il y a des moments où vous ne pensez pas à votre perte. Vos sentiments ne seront plus aussi intenses et vous serez capable de vous concentrer sur vos tâches quotidiennes. À ce stade, la plupart des gens ont besoin d’encouragement pour reprendre un train de vie normal.
N’oubliez surtout pas qu’il y a de l’aide et de l’espoir. Vous ne pourrez peut-être jamais surmonter le décès lui-même, mais vous pourrez surmonter votre chagrin.
La colère et le soulagement sont-elles des réactions naturelles
Perdre un être cher est douloureux, peu importe la façon dont il meurt, mais le suicide ajoute une autre dimension au deuil. La période de temps nécessaire pour franchir les étapes d’un deuil varie selon les circonstances.
Les sentiments de colère, de confusion et de soulagement sont naturels. Ne les rejetez pas. Si la personne décédée était déprimée et/ou avait déjà tenté de se suicider, il est tout à fait correct de se sentir soulagé de ce fardeau ou d’être en colère parce qu’un autre a été mis sur vos épaules.
Si vous laissez ces sentiments vous dépasser, ils vous empêcheront d’aller de l’avant dans le processus du deuil. Et ne pas aller de l’avant est dangereux; cela peut mener à la maladie mentale ou physique, à l’éclatement de la famille ou à la rupture d’amitiés, et peut vous empêcher de surmonter les contrecoups du suicide. Vous devez affronter vos émotions afin de venir à les comprendre.
Comment le suicide affecte-t-il la famille?
Il est important de comprendre que les membres de la famille ne seront pas tous affectés de la même manière et ne franchiront pas nécessairement les étapes dans le même ordre. Chaque membre de la famille a besoin d’espace et de compréhension pour lui permettre de surmonter le processus de deuil à sa façon.
Soyez franc avec les enfants en ce qui concerne la cause du décès. Sinon, ils devront revivre le processus de deuil lorsqu’ils apprendront la vérité. Il ne faut ni ignorer ni négliger la peine vécue par les enfants. Ils ont besoin d’aide pour lui faire face mais ils ne doivent pas en être «protégés».
Quelle sera la réaction de mes amis?
En général, les amis ont de bonnes intentions. Ils veulent aider et donner leur appui mais ne savent pas nécessairement comment s’y prendre. Ils craignent peut-être vous accabler davantage ou pensent que vous préférez être seul.
Guidez-les. Dites-leur que vous avez besoin de parler de votre perte. Vous ouvrir à eux vous fera du bien et vous aiderez vos amis à vous aider. Les personnes qui expriment ce qu’elles ressentent sont généralement celles qui se remettent le plus vite d’une perte causée par un suicide.
Si vos amis semblent mal à l’aise de discuter du décès ou simplement d’être avec vous, il peut s’agir d’une réaction à votre malaise. Si parler des événements vous rend mal à l’aise, ne le faites pas.
D’ailleurs, vos amis l’auront prévu. Laissez tout simplement les autres réagir à la mort de votre être cher.
Que dois-je faire en tant qu’ami?
Essayez de comprendre et soyez patient avec un ami chagriné. Il ne faut ni ignorer ni accabler une personne qui a subi une perte par le suicide dans sa famille. NE BLÂMER JAMAIS PERSONNE. Le suicide est une décision prise par une seule personne et aucun jugement ne doit être fait à l’égard de la famille.
N’essayez pas d’accélérer le processus de deuil. Il peut durer longtemps car la personne doit surmonter sa peine, sa confusion et essayer de comprendre ce qu’elle ressent.
Traitez votre ami comme vous traiteriez n’importe quelle personne qui a perdu un membre de sa famille.
Soyez prêt à écouter et à fournir de l’aide quant aux travaux ménagers.
Encouragez votre ami à consulter une agence de counseling ou un groupe de soutien dans son quartier.
Ce genre de groupe pour personnes endeuillées suite à un suicide ou un groupe d’entraide pourrait permettre à votre ami de partager ses sentiments avec d’autres personnes qui ont subi une perte semblable.
Reconnaissez les sentiments de culpabilité de votre ami; grâce à votre aide, il viendra à bout de réaliser qu’il n’est pas à blâmer.
Avez vous besoin d’aide supplémentaire?
Si vous avez perdu un être cher et croyez avoir besoin d’aide en plus de celle que peuvent vous fournir vos amis et votre famille, contactez un organisme communautaire, comme l’Association canadienne pour la santé mentale; ce genre d’organisme peut vous aider à trouver l’aide et le soutien nécessaires.
Le suicide chez les jeunes
L’adolescence est une période pendant laquelle de nombreux changements marquants se manifestent. Le passage de l’enfance à l’adultéité peut parfois s’avérer complexe et intimidant. Pour les jeunes la pression de réussir à l’école, à la maison et au sein de groupes sociaux est souvent énorme. D’autre part, ils n’ont peut-être pas encore accru assez d’expérience de la vie pour savoir que les situations difficiles ne durent pas éternellement. Les troubles mentaux généralement associés aux adultes, comme la dépression, affectent également les jeunes. N’importe lequel de ces facteurs, ou une combinaison de ceux-ci, pourrait provoquer une souffrance tellement insupportable qu’ils cherchent à se suicider pour ne plus avoir à l’endurer.

9. La violence
De nos jours, les communiqués de presse ayant trait à la maladie mentale ont tendance à insister sur le fait qu’un soi-disant lien existe entre la violence et la maladie mentale. Les reportages suggèrent souvent qu’une forte relation existe entre la maladie mentale et le crime. Pourtant, la majorité des gens qui sont violents ne sont pas atteints de maladies mentales. En fait, les gens atteints d’une maladie mentale sont plus susceptibles d’être la victime d’un acte de violence que de le commettre.


La violence et la maladie mentale
En tant que groupe, les personnes qui ont des problèmes de santé mentale ne sont pas plus violentes que les autres groupes de notre société. La majorité des crimes ne sont pas commis par des personnes souffrant de troubles psychiatriques. Par ailleurs, de nombreuses études ont prouvé qu’il y a très peu de liens entre la plupart de ces maladies et la violence. Le vrai problème, c’est que les personnes souffrant d’une maladie mentale sont de deux fois et demie à quatre fois plus susceptibles d’être victimes de violence que les autres groupes de notre société.

Les personnes qui ont une maladie mentale sont-elles plus violentes que le reste de la population?
Si vous n’écoutez que les médias, vous répondrez certainement : « Oui ».
Cependant, la plupart d’entre nous savent que les médias ne constituent pas la source d’information la plus fiable. En fait, les médias ont tendance à déformer les faits, à choisir des histoires et des statistiques qui enjolivent la vérité afin de populariser leur média. Alors, quelle est la vérité?
Les faits
Les recherches sur cette question révèlent plusieurs faits importants que nous désirons vous communiquer.
1. La maladie mentale et la violence
En tant que groupe, les personnes qui ont des problèmes de santé mentale ne sont pas plus violentes que les autres groupes de notre société. La majorité des crimes ne sont pas commis par des personnes souffrant de troubles psychiatriques. Par ailleurs, de nombreuses études ont prouvé qu’il y a très peu de liens entre la plupart de ces maladies et la violence. Le vrai problème, c’est que les personnes souffrant d’une maladie mentale sont de deux fois et demie à quatre fois plus susceptibles d’être victimes de violence que les autres groupes de notre société.
2. Les effets qu’exerce un petit groupe
Un petit groupe de personnes atteintes de maladie mentale (les personnes présentant des symptômes graves et non traités de schizophrénie avec psychose, dépression majeure ou trouble bipolaire) peuvent présenter un taux accru de violence. Dans ce groupe, les personnes souffrant de symptômes psychotiques qui les amènent à se sentir menacés ou manipulés par des forces extérieures ont davantage tendance à manifester un comportement violent.
Malgré cela, grâce à une évaluation précoce et à un traitement approprié, les personnes atteintes de maladies graves ne sont pas plus dangereuses que la population générale. Les programmes communautaires de traitement se sont également révélés utiles dans la gestion des comportements qui mènent à la criminalité.
Nous tenons à souligner que le nombre réel de personnes qui appartiennent à ce groupe est extrêmement faible, particulièrement lorsqu’on le compare au nombre total de personnes qui sont aux prises avec une maladie mentale.
3. Déformation de la vérité
Malheureusement, les médias dirigent les projecteurs sur ce petit groupe et décrivent injustement toutes les personnes ayant une maladie mentale comme étant des criminels potentiellement violents. Il ne fait aucun doute que les résultats d’actes de violence peuvent être tragiques, mais les médias ont tendance à exploiter le drame et laisser de côté le contexte.
4. Facteurs de risque
À part le groupe des personnes gravement malades, de nombreuses études ont indiqué que la maladie mentale ne suffit pas pour porter une personne à la violence. Au lieu de cela, c’est l’influence de « covariantes » (facteurs qui sont présents en plus de la maladie mentale) qui augmente le risque de comportement violent. En fait, la présence de covariantes est un solide indicateur de violence chez toute personne, qu’elle soit atteinte d’une maladie mentale ou non.
Examinons certaines de ces covariantes :
  • Les antécédents de violence : parmi les meilleurs indicateurs prévisionnels du comportement violent, il y a les antécédents de violence, que cette violence ait été vécue à titre d’observateur, de victime ou d’auteur.
  • Problèmes de toxicomanie : qu’il s’agisse de drogues ou d’alcool, l’utilisation de l’une de ces substances semble augmenter de sept fois la probabilité de violence. En fait, certaines études indiquent que les problèmes de consommation d’alcool et de drogues augmentent le risque de violence chez toute personne, beaucoup plus que les effets d’un trouble mental grave.
  • L’environnement socio-économique : il n’est guère surprenant que l’itinérance, le manque de soutien social, la pauvreté et le logement inadéquat contribuent également au comportement violent.
  • Sexe et jeunesse : le fait d’être un jeune homme adulte peut aussi s’ajouter aux facteurs de risque associés à la violence.
Rappelez-vous:
une personne présentant des covariantes, mais ne souffrant pas de maladie mentale, est beaucoup plus susceptible de commettre des actes de violence qu’une personne ayant des problèmes de santé mentale et ne présentant aucune des covariantes.

Obtenir de l’aide
La plupart des gens arrivent à résoudre les problèmes quotidiens qu’ils affrontent au cours de leur vie sans avoir besoin d’aide pour faire face aux émotions que leurs ennuis peuvent provoquer. Mais certaines situations échappent parfois leur emprise. Une maladie grave, un accident ou une crise émotionnelle peut les désemparer, du moins temporairement, et soudainement ils réalisent qu’ils ont besoin d’aide. Dans cette section, vous trouverez des ressources et des conseils sur obtenir de l’aide sur lorsque vous ont le plus besoin.