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11 juil. 2014

Alzheimer: des chercheurs découvrent une protéine qui jouerait un rôle capital dans le développement de la maladie

 

Alois Alzheimer, né le 14 juin 1864 à Marktbreit et mort le 19 décembre 1915 (à 51 ans) à Breslau (aujourd'hui Wrocław), est un médecin psychiatre, neurologue et neuropathologie allemand connu pour sa description de la maladie qui porte son nom.
Originaire d'une petite ville de Bavière, Marktbreit, il fait ses études de médecine à Tübingen, Berlin, Wurtzbourg et Francfort-sur-le-Main. Il passe sa thèse dans cette dernière ville en 1887 et y est nommé médecin dans l'hôpital psychiatrique. Il se marie en 1895 et a trois enfants, mais sa femme meurt en 1901. Après avoir été son assistant à Heidelberg, il suit Emil Kraepelin à Munich en 1903 et intègre son équipe de chercheurs au sein de la Clinique psychiatrique.Il devient membre de la société d'hygiène raciale, fondée en 1905 par, entre autres, Ernst Rüdin et Alfred Ploetz (promoteurs de l'hygiène raciale allemande).
Il fonde l'école de neuropathologie de Munich et est nommé professeur de psychiatrie à Breslau en 1912. Il décède à l'âge de 51 ans des suites des complications rénales et cardiaques d'un rhumatisme articulaire aigu. Il est enterré au cimetière principal de Francfort.
Le cas de Auguste Deter
Cette patiente, de 51 ans, est admise à l'hôpital de Francfort le 25 novembre 1901, atteinte d'une démence. Elle est suivie par le Dr. Alzheimer jusqu'à sa mort le 8 avril 1906. Il en examine alors le cerveau, y découvrant les anomalies des fibrilles qui deviendront caractéristiques de la maladie.
Il décrit pour la première fois les symptômes de la dégénérescence corticale et l'analyse histologique du cerveau en 1906, lors de la 37e Conférence des psychiatres allemands. Par la suite, plusieurs autres médecins (Fisher en 1907, Bonfiglio en 1908, Perusini en 1909 qui réétudie le cerveau d'Auguste Deter) vont confirmer sa découverte. Alzheimer publie un deuxième cas identique en 1911.
C'est le psychiatre renommé Emil Kraepelin, qui est à l'époque responsable de la chaire de psychiatrie de Munich, qui propose par la suite de désigner ce type de démence par le nom de son collègue.
C'est une découverte capitale sur le fonctionnement de la maladie d'Alzheimer. Une équipe de l'Université de Harvard aux États-Unis a mis au jour l'existence d'une protéine dont le rôle serait primordial dans le développement de cette maladie. À terme, cette découverte devrait permettre de créer de nouvelles molécules capables de protéger le cerveau de l'apparition de la maladie.
À l'origine de cette petite révolution, un constat tout simple. Pourquoi la maladie d'Alzheimer affecte-t-elle principalement les personnes âgées, pour quelles raisons certaines personnes vivent au-delà de 100 ans avec un cerveau sain? La réponse à ces questions tient en quatre lettres: REST, le nom de code de la protéine identifiée par les chercheurs.
Une corrélation manifeste
Active pendant le développement du cerveau du fœtus, cette protéine est réenclenchée plus tard dans la vie afin de protéger les neurones d'agressions extérieures, à commencer par les effets anormaux de l'exposition à d'autres protéines. Or REST (pour RE1-Silencing Transcription factor) est absente chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de légers troubles cognitifs.
En analysant les bases de données cérébrales compilées grâce à d'autres études, les chercheurs se sont rendus compte que les cerveaux des jeunes adultes âgés de 20 à 35 ans contenaient peu de protéines REST. En revanche, ceux qui avaient entre 73 et 106 ans en avaient beaucoup. Et ces niveaux augmentaient à mesure que les personnes vieillissaient tant qu'ils ne développaient pas de démence.
Plus les symptômes empiraient, plus le niveau de protéines REST baissait. Chez les malades d'Alzheimer, le nombre de REST diminuait drastiquement dans des zones critiques du cerveau telles que le cortex préfrontal et l'hippocampe, responsables de l'apprentissage, de la mémoire et de l'organisation.
Vers de nouveaux traitements
"Nos travaux soulignent la possibilité que la présence d'ensembles de protéines anormales associées à la maladie d'Alzheimer et d'autres maladies neurodégénératives ne suffisent pas à provoquer la démence; il faudrait aussi des failles dans le système de défense du cerveau", affirme le professeur de génétique Bruce Yankner et principal auteur de l'étude dans un communiqué.
"Si c'est le cas, cette découverte ouvre une nouvelle ère en termes de possibilités thérapeutiques pour les 5 millions d'Américains [2 millions d'ici 2020 en France, selon l'Inserm, ndlr.] qui vivent actuellement avec la maladie d'Alzheimer", continue le chercheur qui fut, pendant les années 1990, le premier à démontrer les effets toxiques de la protéine Bêta-amyloïde, principale mise en cause dans la maladie.
Selon les chercheurs, l'étude suggère qu'un niveau élevé de protéines REST permettraient à une personne de résister à la maladie d'Alzheimer.
"Si l'on pouvait activer ce gène [qui code la production de la protéine REST, ndlr.] de résistance aux agressions avec des médicaments, on pourrait appréhender la maladie beaucoup plus tôt", continue Yankner. "Puisque cette maladie se manifeste tard dans la vie, repousser son apparition ne serait-ce que de quelques années pourrait avoir un impact important".
"Une étude extrêmement importante"
Publiée mercredi 19 mars dans la prestigieuse revue Nature, cette étude pourrait contribuer à renouveler notre manière de considérer les maladies neurodégénératives. Plutôt que de se concentrer sur les modifications qui provoquent la maladie, les chercheurs se sont intéressés aux points faibles du système de défense du cerveau.
"C'est une étude extrêmement importante" a déclaré au New York Times le chercheur Li-Huei Tsai du Massachussets Institute of Technology, qui n'a pas pris part à l'étude. "C'est la première qui avance une explication plausible pour comprendre pourquoi certaines personnes sont plus vulnérables à la maladie d'Alzheimer que d'autres.

"S'il s'agit d'une étude préliminaire, elle ouvre un boulevard qui n'a pas été considéré jusqu'alors", surenchérit le docteur Eric Reiman, directeurs exécutif du Banner Alzheimer's Institute, un institut de recherche et de prévention de la maladie. Si d'autres recherches sont nécessaires pour confirmer ou préciser le rôle joué par cette protéine, cette découverte ravive l'espoir des chercheurs de pouvoir, un jour, traiter cette maladie.

6 juil. 2014

La science a fait pousser des dents

DentLes dents qui poussent, tout le monde connaît, ce n'est techniquement pas complexe, il suffit... d'attendre. Bref, les scientifiques ont préféré faire pousser des dents à partir de cellules souches. C'était plus drôle.
Les cellules souches sont une manne pour les scientifiques, les possibilités et usages semblent sans limite, voire proches de la science-fiction.
Les chercheurs ont été en mesure de développer des dents dotées de racines viables. Il semble révolu le temps de la soupe et de la purée à 80 ans. Pour réaliser tel exploit, il ‘suffit’ d’un savant mélange de cellules de gencive humaine et de cellules souches de molaire de souris.
Les scientifiques ont extrait des cellules épithéliales de gencives et les ont mises en culture dans un laboratoire, ils les ont ensuite mixées avec les cellules issues des souris. Après une semaine, les chercheurs ont transplanté ce mélange dans le tissu de protection des reins de souris vivantes (sic… Bien que ce ne soit pas le débat).
Le résultat est bluffant, puisqu’un hybride de dent humaine a littéralement poussé, émail compris. La prochaine étape est évidemment de réussir cette prouesse sans la souris, qui pour le coup, doit bien grincer des dents.

Alzheimer: des chercheurs découvrent une protéine qui jouerait un rôle capital dans le développement de la maladie

 

Alois Alzheimer, né le 14 juin 1864 à Marktbreit et mort le 19 décembre 1915 (à 51 ans) à Breslau (aujourd'hui Wrocław), est un médecin psychiatre, neurologue et neuropathologie allemand connu pour sa description de la maladie qui porte son nom.
Originaire d'une petite ville de Bavière, Marktbreit, il fait ses études de médecine à Tübingen, Berlin, Wurtzbourg et Francfort-sur-le-Main. Il passe sa thèse dans cette dernière ville en 1887 et y est nommé médecin dans l'hôpital psychiatrique. Il se marie en 1895 et a trois enfants, mais sa femme meurt en 1901. Après avoir été son assistant à Heidelberg, il suit Emil Kraepelin à Munich en 1903 et intègre son équipe de chercheurs au sein de la Clinique psychiatrique.Il devient membre de la société d'hygiène raciale, fondée en 1905 par, entre autres, Ernst Rüdin et Alfred Ploetz (promoteurs de l'hygiène raciale allemande).
Il fonde l'école de neuropathologie de Munich et est nommé professeur de psychiatrie à Breslau en 1912. Il décède à l'âge de 51 ans des suites des complications rénales et cardiaques d'un rhumatisme articulaire aigu. Il est enterré au cimetière principal de Francfort.
Le cas de Auguste Deter
Cette patiente, de 51 ans, est admise à l'hôpital de Francfort le 25 novembre 1901, atteinte d'une démence. Elle est suivie par le Dr. Alzheimer jusqu'à sa mort le 8 avril 1906. Il en examine alors le cerveau, y découvrant les anomalies des fibrilles qui deviendront caractéristiques de la maladie.
Il décrit pour la première fois les symptômes de la dégénérescence corticale et l'analyse histologique du cerveau en 1906, lors de la 37e Conférence des psychiatres allemands. Par la suite, plusieurs autres médecins (Fisher en 1907, Bonfiglio en 1908, Perusini en 1909 qui réétudie le cerveau d'Auguste Deter) vont confirmer sa découverte. Alzheimer publie un deuxième cas identique en 1911.
C'est le psychiatre renommé Emil Kraepelin, qui est à l'époque responsable de la chaire de psychiatrie de Munich, qui propose par la suite de désigner ce type de démence par le nom de son collègue.
C'est une découverte capitale sur le fonctionnement de la maladie d'Alzheimer. Une équipe de l'Université de Harvard aux États-Unis a mis au jour l'existence d'une protéine dont le rôle serait primordial dans le développement de cette maladie. À terme, cette découverte devrait permettre de créer de nouvelles molécules capables de protéger le cerveau de l'apparition de la maladie.
À l'origine de cette petite révolution, un constat tout simple. Pourquoi la maladie d'Alzheimer affecte-t-elle principalement les personnes âgées, pour quelles raisons certaines personnes vivent au-delà de 100 ans avec un cerveau sain? La réponse à ces questions tient en quatre lettres: REST, le nom de code de la protéine identifiée par les chercheurs.
Une corrélation manifeste
Active pendant le développement du cerveau du fœtus, cette protéine est réenclenchée plus tard dans la vie afin de protéger les neurones d'agressions extérieures, à commencer par les effets anormaux de l'exposition à d'autres protéines. Or REST (pour RE1-Silencing Transcription factor) est absente chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de légers troubles cognitifs.
En analysant les bases de données cérébrales compilées grâce à d'autres études, les chercheurs se sont rendus compte que les cerveaux des jeunes adultes âgés de 20 à 35 ans contenaient peu de protéines REST. En revanche, ceux qui avaient entre 73 et 106 ans en avaient beaucoup. Et ces niveaux augmentaient à mesure que les personnes vieillissaient tant qu'ils ne développaient pas de démence.
Plus les symptômes empiraient, plus le niveau de protéines REST baissait. Chez les malades d'Alzheimer, le nombre de REST diminuait drastiquement dans des zones critiques du cerveau telles que le cortex préfrontal et l'hippocampe, responsables de l'apprentissage, de la mémoire et de l'organisation.
Vers de nouveaux traitements
"Nos travaux soulignent la possibilité que la présence d'ensembles de protéines anormales associées à la maladie d'Alzheimer et d'autres maladies neurodégénératives ne suffisent pas à provoquer la démence; il faudrait aussi des failles dans le système de défense du cerveau", affirme le professeur de génétique Bruce Yankner et principal auteur de l'étude dans un communiqué.
"Si c'est le cas, cette découverte ouvre une nouvelle ère en termes de possibilités thérapeutiques pour les 5 millions d'Américains [2 millions d'ici 2020 en France, selon l'Inserm, ndlr.] qui vivent actuellement avec la maladie d'Alzheimer", continue le chercheur qui fut, pendant les années 1990, le premier à démontrer les effets toxiques de la protéine Bêta-amyloïde, principale mise en cause dans la maladie.
Selon les chercheurs, l'étude suggère qu'un niveau élevé de protéines REST permettraient à une personne de résister à la maladie d'Alzheimer.
"Si l'on pouvait activer ce gène [qui code la production de la protéine REST, ndlr.] de résistance aux agressions avec des médicaments, on pourrait appréhender la maladie beaucoup plus tôt", continue Yankner. "Puisque cette maladie se manifeste tard dans la vie, repousser son apparition ne serait-ce que de quelques années pourrait avoir un impact important".
"Une étude extrêmement importante"
Publiée mercredi 19 mars dans la prestigieuse revue Nature, cette étude pourrait contribuer à renouveler notre manière de considérer les maladies neurodégénératives. Plutôt que de se concentrer sur les modifications qui provoquent la maladie, les chercheurs se sont intéressés aux points faibles du système de défense du cerveau.
"C'est une étude extrêmement importante" a déclaré au New York Times le chercheur Li-Huei Tsai du Massachussets Institute of Technology, qui n'a pas pris part à l'étude. "C'est la première qui avance une explication plausible pour comprendre pourquoi certaines personnes sont plus vulnérables à la maladie d'Alzheimer que d'autres.

"S'il s'agit d'une étude préliminaire, elle ouvre un boulevard qui n'a pas été considéré jusqu'alors", surenchérit le docteur Eric Reiman, directeurs exécutif du Banner Alzheimer's Institute, un institut de recherche et de prévention de la maladie. Si d'autres recherches sont nécessaires pour confirmer ou préciser le rôle joué par cette protéine, cette découverte ravive l'espoir des chercheurs de pouvoir, un jour, traiter cette maladie.

La science a fait pousser des dents

DentLes dents qui poussent, tout le monde connaît, ce n'est techniquement pas complexe, il suffit... d'attendre. Bref, les scientifiques ont préféré faire pousser des dents à partir de cellules souches. C'était plus drôle.
Les cellules souches sont une manne pour les scientifiques, les possibilités et usages semblent sans limite, voire proches de la science-fiction.
Les chercheurs ont été en mesure de développer des dents dotées de racines viables. Il semble révolu le temps de la soupe et de la purée à 80 ans. Pour réaliser tel exploit, il ‘suffit’ d’un savant mélange de cellules de gencive humaine et de cellules souches de molaire de souris.
Les scientifiques ont extrait des cellules épithéliales de gencives et les ont mises en culture dans un laboratoire, ils les ont ensuite mixées avec les cellules issues des souris. Après une semaine, les chercheurs ont transplanté ce mélange dans le tissu de protection des reins de souris vivantes (sic… Bien que ce ne soit pas le débat).
Le résultat est bluffant, puisqu’un hybride de dent humaine a littéralement poussé, émail compris. La prochaine étape est évidemment de réussir cette prouesse sans la souris, qui pour le coup, doit bien grincer des dents.

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